Mourir jeune avec espoir, plutôt que vieux et résigné. Voilà le secret des enthousiastes.

- Simplement s’en aller, en silence ou dans un cri, lorsque le dernier espoir se dépose sur la grève -

Car finalement, survivre à l’évanouissement de ses rêves, c’est peut-être déjà avoir vécu trop longtemps.

Le nombre de mes rêves échoués faisait de moi un vieillard.

Et bien que mon corps se courbait toujours davantage sous le poids de la frustration et du ressentiment, j’avais jusqu’à ce jour, sans le comprendre, et sans parfois même le vouloir, survécu à chacune de mes désillusions.