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    Je m’attachais cependant à croire que l’on ne cesse d’aimer sous le coup de la trahison comme l’on cesse de vivre sous la lame du couteau.

L’agonie des sentiments se lamente dans le temps long. C’est un lent processus de fermentation. L’amour se mord lui-même, se dénigre, se désagrège. Il raréfie l’air qui l’entoure puis s’en dégage en étroites particules d’indifférence ou de haine.

L’amour prend le temps de mourir. Il n'y a de fulgurant que son apparition.

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