Je suis ravie, heureuse... Thomas Pesquet et ses petits camarades (deux Américains et un Japonais) se sont bien amarrés à la Station Orbitale Internationnale, l'ISS. C'est émouvant de voir la Station grossir lentement. C'est joli, de voir la station colorée par la lumière. C'est sublime, on dirait que tout est doré.

C'est idiot mais j'ai pensé que nous avions fait un grand pas vers Star Trek...

Je l'ai vue, cette capsule spaciale, s'accrocher sur la station, en direct sur UTUBE, sur la chaine de la NASA. En anglais non sous-titré. Je me contentai de regarder la beauté terrifiantte de ce truc énorme, petite chose étrange perdue à 400 km au-dessus de nos têtes.

Mon fils regardait aussi avec avidité. Il avait pour l'occasion délaissé son téléphone. Sur la chaine anxiogène, ils passe les images en temps réel de notre belle planète. On ne reconnait rien mais les nuages vus du dessous sont molletonnés et semblable à de la chantilly.

Cette émotion extraordinaire est incroyable. Le journaliste a raison : Thomas et les autres nous font vivre par procuration une fabuleuse aventure. Nous sommes prisonniers de notre monde. Nous les avons "délégués" pour aller voir comment c'est.

Mes yeux sont humides. Ils sont arrivés en un seul morceau.

Ils sont en train d'ouvrir les sas. Enfin, le premier. C'est encombré et ils préparent de la place pour libérer le passage. La station est pleine. Il faudrait envisager de jeter des trucs...Peut-être que ceux qui repartiront en remporteront.

Je n'ai pas vu marcher sur la Lune. J'ai vu le jour où la Navette a explosé avec l'institutrice à son bord.

Je n'ai pas de souvenir des autres lancers de fusée.

Vous voyez, je ne pouvais pas passer à côté d'un événement pareil dans la mesure où c'est à une heure correcte. C'estun moment important pour l'Humanité. Surtout pour eux...