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Dans l’indicible se cache la clepsydre éternelle
Celle qui s’étiole dans le crépuscule d’un ailleurs
Des fragments charriés par le vil fossoyeur
Ne restent plus que des cendres originelles
A travers les soupirs des sinistres sentinelles
Se perd la litanie funeste du temps pilleur
Par-delà les collines se brisent les noirs écueils
Et s’abat la peine majuscule de l’irréel
Combien d’heurts avant la fin de la triste horloge ?
Combien d’échecs pour sentir l’errance des éloges ?
Mornes questions et vaines réponses ineffables.
Le visage du monde creuse ses sombres sentiers
Tisse les ternes remparts et les souvenirs friables
Ainsi glisse le déclin sur nos rides enneigées.
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