Ici, je vous laisse ce que j’ai appris pendant mon stage. Peut-être que cela pourra vous aider à retirer le plomb qui s’entasse sur vos épaules.

Dans un premier temps, je vais vous rappeler ce qu’est l’estime de soi, parce que c’est important de le savoir. Commencer par le début, c’était toujours plus chouette. C’est en tout cas ce que dit le grand-père de Bélynda.

L’estime de soi, c’est quoi ?

Bah, c’est une sorte de jugement de soi-même. Il faut savoir se connaître, s’apprécier et surtout s’accepter pour ensuite savoir bouger. En gros, c’est ce que vous allez penser de vous, tout au long de votre vie. Il faut essayer de maintenir une estime de soi positive. En trois point, c’est :

Amour de soi : On a tous des défauts, ses limites, moi le premier. Faut s’aimer, malgré tout. Parce qu’on est tous digne d’amour et de respect. On a le droit de tomber et ce faire un câlin, se dire qu’on va se relever. N’hésitez pas à vous féliciter quand vous reprenez les devant. Si vous êtes gourmand comme moi, manger un bonbon.

Confiance en soi : C’est croire qu’on peut aller au bout de ses rêves et croire en ses capacités d’y parvenir. Ça va vous donner la détermination à la réalisation de vos projets.

Vision de soi : C’est le regarde qu’on va porter sur soi-même. Une sorte d’évaluation. Hier, j’étais comme ça parce que.... Ça n’a pas fonctionner, demain, je tenterai ça.

Chacun de ce pilier est relié à l’autre.

Juste regardez-vous. Aimez-vous. Acceptez-vous. Faites-vous confiance.

Pour un meilleur estime de moi, j’avoue m’être dit des trucs sympas devant le miroir. Y’a pas de honte à se causer à soi-même. Hier, j’ai osé me dire, « je t’aime et je sais que je me porte chance». Y’a plein de phrases d’affirmation comme celle-là sur internet. Je vous laisse chercher.

Aussi, si vous n’arrivez pas à vous parler, écrivez-vous.

Là, j’en viens aux savoir-être et aux défauts/ qualités. N’hésitez pas à vous renseigner sur internet.

Savoir-être pro, il y en a 14 :

Individuelle

Environnementale

Collective

Autonomie

Capacité d’adaptation

Capacité à fédérer

Curiosité

Gestion du stress

Sens de la communication

Force de proposition

Rigueur

Travail en équipe

Persévérance

Sens de l’organisation

Prise de recul

Réactivité

Capacité de décision

Vous chercherez la définition de chacun sur votre ordinateur ou votre portable et tablette.

Dix défauts que vous devrez argumenter pour que le recruteur se dise : « hum ! c’est plutôt une bonne chose ! ». Evitez, voir bannissez, les défauts qui sont aussi des qualités, genre « je suis perfectionniste ».

L’ambition

La timidité

Force de caractère

L’émotivité

Le besoin de contrôle

La franchise trop violente

Le bavardage

L’impatience

La gourmandise

L’obstination

Qualités, là aussi, il faudra argumenter, et pourquoi pas donner des exemples.

L’optimiste

L’adaptable

La curiosité

Bon relationnel

La conviction

Le dynamisme

Le sérieux

La motivation

La patience

L’énergie

L’empathie

L’autonomie

L’organisation

L’ambition

Le perfectionnisme

Il faut toujours amener des exemples avec vous, sans pour autant raconter votre vie. Je dis des exemples pour ceux qui ont déjà travaillés, les autres peuvent se projeter. « Avec ma timidité, j’aurai une meilleure écoute du client. ». « Je suis curieux et ça augmente ma soif de savoir. »… Des petites phrases qui feront mouche, à mon avis. Soyez-vous-même dans le respect des règles.

Maintenant, je vais me pencher un peu plus sur l’entretien.

N’oubliez pas que vous devez travailler un entretien, le but n’est pas de ce pointer à l’entretiens de s’asseoir et de se dire, c’est bientôt fini ; ouf. Renseignez-vous sur l’entreprise, sur le poste, travailler votre présentation.

Je suis…

J’ai vu votre annonce…

Je suis intéressé…

Toujours des verbes actifs pour montrer votre résolution à travailler avec eux.

Si vous êtes stressé, vous avez eu du mal à dormir, n’hésitez pas à le faire savoir au recruteur.

« Excusez-moi, je me sens un peu stressé… ». Le recruteur essayera de vous mettre à l’aise. N’en faite pas trop non, plus.

En face du recruteur, par pitié, ne vous affalez pas sur votre chaise et ne garder pas votre sac sur vos genoux. On dirait que vous n’avez pas fini votre nuit ou que vous voulez vous barrer !

N’arrivez pas en retard. Si vous savez que vous allez être en retard, appelez-le et dite lui que vous aurez dix à vingt minutes de retard. Ne vous justifiez pas.

Ne venez pas les mains dans les poches, mais avec un sac, un bloc note et un stylo.

Quand vous entrez, si on ne vous a pas demandé votre nom, nommez-vous. « Bonjour, je suis Léandre… ».

Installez-vous confortablement, mais pas comme une patate et regarder votre interlocuteur en face.

Ne lâchez jamais votre attention. On vous teste et ça, jusqu’à ce que vous quittiez l’entretien.

Conseils :

Soigné votre tenue, sans pour autant arriver fringuer comme au mariage de votre cousin Alfred. Ne videz pas non plus votre flacon de parfum. Le but étant que le recruteur n’est pas la migraine quand vous sortez.

Faites attention à votre gestuelle. Restez posé. Qu’ils soient adaptés à vos paroles, naturel. Ne faites pas des maracas avec vos mains ou des claquettes avec vos chaussures. Ne tortillez pas vos doigts et ne jouez pas avec vos cheveux.

Vos yeux sont un bon atout pour établir un lien avec l’interlocuteur, faire passer des idées, des vérités. Ça ne veut pas dire le fixer jusqu’à ce qu’il ne sache plus où regarder. Le but n’est pas de le traumatiser.

Souriez, sans en faire trop. Une expression agréable passe par des sourire simples et donne confiance à celui qui est en face. Mais attention, le recruteur n’est pas votre bon vieux pote. Riez pas à gorge déployée. Parfois, ils vont tester nos réactions, voir si on commence à prendre nos aises. Restez pro !

Voilà pour moi. Juste prenez le temps travailler l’entretien chez vous. Aujourd’hui, internet nous donne pas mal de clés, autant s’en servir.