5.2
Et, encore plus étrange, je n’arrive pas à accéder à ses pensées.
Ce n’est qu’au bout de quelques mois, inquiet de voir Eva devenir de plus en plus distante avec son compagnon, que je prends le problème Daniel au sérieux.
Une nuit, alors qu’il est profondément endormi, j’essaie d’entrer en contact au travers de ses rêves.
Rien, impossible, je me heurte à un immense mur noir.
Et, alors que je m’acharne, je distingue brièvement une immense paire d’ailes noir.
Devant moi s’étend la prairie, au pied d’une légère colline. Dans un ciel bleu et pur, brille un immense soleil mauve. Autour de moi, des fleurs naissent, éclosent, se transforme en papillons avant de s’envoler et de disparaitre, laissant la place à de nouvelles fleurs.
Il fait doux, avec une très légère brise qui fait à peine frémir l’herbe à mes pieds.
"Bonjour Gab."
Je lève la tête en direction de la voix. Au sommet de la colline, se trouve une femme.
Elle est blonde, les cheveux courts. La forme de son visage, son regard, son sourire, il se dégage d’elle une impression de douceur, de sagesse, de quiétude.
Elle est habillée de feuilles, de fleurs, de papillons, en une longue tunique ample.
Elle est belle, magnifique même, mais ce qui qui attire mon attention, ce sont les deux grandes ailes dans son dos.
Deux immenses ailes de papillons toutes en nuances de mauve, de violet, pourpre, lilas…
"Je m’appels Sylva, je suis la dernière représentante de la race des Lépido de la planète Natura."
- GAB !! – GAB !!! Réveilles toi, c’est moi, Aza !! J’ai trouvé !! J’ai trouvé qui elle est !!!
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