Aujourd'hui, j'ai envie de pleurer.
Je ne sais pas pourquoi, je ne saurais l'expliquer.
Cela vient du fond de moi, de cette partie bien cachée,
Qui rarement se voit, tant elle est bien protégée.

Vous avez rencontrer le gentil chevalier,
Vous avez peut-être lu les mots du guerrier,
Vous n'avez qu'aperçu son coeur égratigné,
Vous n'avez fait qu'effleurer son trésor si protégé.

La colère veut parfois remonter,
Le volcan voudrait exploser,
Pour dans la colère évacuer,
Toute cette pression accumulée.

Aujourd'hui monte cette haine d'une si grande intensité,
Il me faut faire des efforts pour ne pas craquer.
La soupape est prête à tout relarguer,
D'une manière ou d'une autre, il va falloir y remédier.

Je ne connais que deux méthodes éprouvées.
La première est de tout casser.
Ce jour là, ne venez pas me rencontrer, essayer de m'apaiser.
Je ne voudrais pas dans un geste malaisé risquer de vous blesser.

La deuxième est de pleurer.
Chose que je ne sais faire qu'en m'étant isolé.
Grand moment de fragilité, complètement exposé,
Faites attention, mon coeur en poussière pourrait se disperser.

Je sais votre intention louable de vouloir m'accompagner.
Il n'y a que seul que j'ai appris à gérer.
Soyez patiente, un jour tout va s'arranger.
Une fois le volcan apaisé, sa rage endiguée.

Quand de nouveau l'armure j'aurais enfilée,
A vous, et à vous seule je laisserai une clef.
Protégez la, de toute votre force, de toute votre pensée.
Car maintenant vous savez ce qu'elle doit protéger.