Colère
Vague montante,
Signe de tempête,
Grosse déferlante,
Frappant à la fenêtre.
Les rouleaux montent
Les uns après les autres,
Le vent gronde
Sifflant sur la côte.
Perdu est l'astronaute,
Seul dans sa station,
Tout comme le garde-côte
Dans son embarcation.
La colère emporte tout,
Douleurs, pleurs, chagrins,
Traverser les bourrasques debout,
Jusqu'au petit matin.
Puis le courroux s'apaise,
Moment de respiration,
La fureur sépuise,
Retrouvons notre concentration.
Le soleil ne brille pas encore,
Les nuages se dissipent lentement.
Quelle envie de voir l'astre luisant,
Pour découvrir ce résultat terrifiant ?
La colère n'est jamais conseillère à suivre,
Les conséquences en sont toujours tristes.
La libérer nous enivre, nous délivre,
Ne soyons pas utopistes.
Comment vaincre l'ire,
Cette hydre à mille têtes ?
Comment ne pas succomber à la satire,
Retenir le rugissement de la bête ?
Hélas je n'ai pas encore trouvé la solution.
Il me faudra encore faire face
Réussir à contenir la pression
Ou la libérer sans laisser de trace.
Vous qui me lisez
Faites pour moi attention
Et toujours pardonnez,
Avec toute votre compréhension.
Nous ferons tous cette expérience
De devoir maintenir nos émotions,
Partageons cette clairvoyance
Et avançons, sans prétention.
Un jour le soleil brillera
Et nous verrons la mer étale,
La chaleur nous réchauffera
Le corps, comme le mental.
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