Ces enfants que nous avions fait
de
Dorian Bilquart
Nous avons traversé la frontière de la peur,
Et moi, je désirais aussi tes tous désirs.
Nous nous sommes égarés sur une île de bonheur,
Poussé je crois, par un océan de désir.
Puis, tu as lancé tes premiers cris de douleur,
Je n'avais plus besoin d'acheter ton sourire.
Faisant naître l'enfant qu'a changé mes humeurs,
Celui qui fait maintenant courir mes plaisirs.
T'as fait naître l'enfant qu'a adoucit mes pleurs,
Celui qui me fait aussi craindre l'avenir.
Ce p’tit miracle qu'a su apaiser mes peurs,
Celui avec qui je traverserai le pire.
Tu lui as apporté un refuge de chaleur,
Effaçant mes vieilles histoires qui se déchirent.
Tirons un trait sur tous nos signes de malheur,
Et puis, nourrissons-nous des plus beaux souvenirs.
Laisse-moi donc vivre du feu de tes envies,
Et si tu le veux, je te referai du plat.
R'vivons encore une fois nos délires interdits,
Souviens-toi, on était envahis par la joie.
Alors, ne rangeons pas maintenant nos folies,
Te rappelles-tu l'éclat de nos deux voix ?
Je sais qu'tu peux encore une fois donner la vie,
Tu peux encore en enraciner un en toi.
Soyons emportés par tant de rêves incompris,
Moi j'imagine déjà les traces de ses pas.
Et même dans la noirceur de mes sombres nuits,
J'vois déjà son ombre danser autour de moi.
Je sais que tes yeux seront remplis d'étincelles,
Lorsque tu porteras de nouveau cette flamme.
Je sais que tes paupières auront l'goût du sommeil,
Lorsque tu lui offriras ta magnifique âme.
Les minutes sans toi m'paraissent une éternité,
J'ai du mal, c'est vrai, à déguiser mon égo.
Et je repense parfois à nos jours enchantés,
À l'odeur de ta peau, bien au-delà des maux.
J'ai bien du mal à faire battre mon cœur glacé,
Et puis à retrouver les flammes de l'espoir.
J'aim'rais tant remettre le soleil à tes pieds,
Parce que tout me renvoie à ton si beau regard.
Ces enfants parviennent à distraire la vérité,
Mais j'ai du mal à maquiller mon désespoir.
Moi, je n'ai plus ton épaule pour me consoler,
Et tous les instants me paraissent tous futiles.
J'résiste malgré moi à la douleur du temps,
Avec la profondeur de mon p'tit cœur fébrile.
Je ne peux pas casser ton silence inquiétant,
Alors, je garde au fond de moi nos liens subtils.
©Dorian Bilquart
11/07/2022
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