Un jour comme un autre
Journal du 6 août 2120 - Cobaye numéro 2645-E
J' étais assise comme tous les jours depuis 6 mois dans l’abri numéro 11 , depuis le début de cette apocalypse. C'était le 6 août 2120. Ce 6 aout 2120 avait débuté comme un jour normal, le réveil qui sonne pour indiquer qu'il est l'heure d'aller au travail. Un homme était même passé juste avant que je parte parte pour m' annoncer que j'avais été choisis pour avoir une place dans un abri antiatomique de la ville. Bien sûr, avec toute la délicatesse dont je suis capable, j'ai répondu à ce charmant monsieur "Monsieur, la paranoïa ça peut se soigne vous savez...". Maintenant si je pouvais remonter dans le temps je dirais merci à ce monsieur que je n'ai pas revu.
Et comme tous les jours, je lis un chapitre du livre qu'on nous a donner le premier jour "Comment survivre dans un monde apocalyptique ?". Aujourd'hui le chapitre porte sur notre abri et son fonctionnement. Encore du radotage pour nous dire que l'abri et parfaitement sûr et que tout va bien se passer. Justement en ce 6 aout 2120 je lisais aussi un livre dans le train qui me menait au travail: "Le cycle des robots" de Isaac Asimov. Dans ce livre, les robots étaient bien différents des nôtres. Les nôtres étaient de pleins de forme différentes et toujours en acier et effectuait nos tâches ingrates. Le train filait à toute vitesse dans la ville de Néo-Paris tandis que je lisais, puis mon arrêt fut atteint.
Comme tous les jours, le robot réceptionniste JC-2002 ou plus communément appelé « Jessica » était au niveau de l’entrée et saluait toute les personnes entrante. Mon cabinet se trouvait au 20ème étages mais avec les ascenseurs, cela prenait à peine 20 seconde pour monter. Spécialiste dans la médecine robotique, mon travail consistait à aider des personnes très riches à se mettre des implants partout dans le corps. Tous devenaient modifiable dans le corps avec ça, les yeux, les poumons, cœurs et j’en passe. Ces personnes cherchaient à devenir une version meilleure d’elles même en dépit d’un corps dit « naturel ». Les différents clients avaient défiler durant la journée et lorsque que la sonnerie retentit, signifiant la fin de journée, je pris de nouveau le train pour rentrer. La fin de journée de passait bien, le soleil de couchait doucement sur la ville et la télé diffusait les informations. C’est à ce moment que tout à déraper. Soudainement, les sirène retentirent dans toute la ville, un missile nucléaire se dirigeais droit sur nous. J’ai juste eu le temps d’apporter quelques affaires et de rentrer dans l’abri que la ville fut rasée en quelques secondes.
L’abri était grand avec plusieurs petites chambres individuels avec une salle de bains. Tout l’abris était pleins de machine, de conduit et de personnel pour le faire fonctionner. Il y avait même une serre pour faire pousser nos propres légumes. Cependant, nous n’étions qu’une centaine dans l’abri alors que de base, il était faire pour 500 personnes. Tout ce monde qui n’a pas eu le temps d’arriver jusqu’ici. C’est aussi aujourd’hui que notre « hibernation » va commencer, un long sommeil d’environs 200 ans pour ensuite que nous sortions et bâtissions un nouveau monde. Le livre explique très clairement :
« Le sommeil prolongé ou hibernation est le faite d’endormir une personne de techniques pour une longue durée. Ici, vous allez être mis dans des capsule de surveillance et plongé dans le froid pour que votre corps reste intact. Lors de votre réveil, 200 ans se seront écoulé et vous allez pouvoir sortir pour bâtir notre futur monde ! »
Honnêtement je suis terrifié par cela, j’ai peur de revoir le monde dans 200 ans. Comment allons-nous faire ? Oui nous avons eu des cours sur la construction , comment se soigner, faire pousser des plantes et tout mais j’ai peur. Cette peur qui me ronge et qui portant va avoir lieux dans quelques heures.
Bref, une journée comme une autre non ?
-Fin de journal-
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- Tout est prêt ? demanda un homme dans une blouse blanche
- Oui chef, j’ai récupéré toute les preuves
- Très bien, personne ne doit savoir notre échec de l’abri 11. Nous allons devoir essayer avec les habitants d’un autre abri. L’abri numéro 24 devrait faire l’affaire. Prenez les tunnel souterrains et rejoignez-moi dans l’abri 24.
- Bien monsieur.
Le jeune homme ferma son ordinateur, se dirigea vers les tunnels et quitta l’abri 11.
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