Le rêve de l'attentat (14 février 2025)
Je voulais raconter un rêve mais les jours sont passés et je l’ai oublié. Un autre l’a remplacé tout frais. J’ai commis un attentat avec des collègues. Lors de l’opération tous se sont faits zigouiller par les flics. Je suis le seul à avoir réussi à échapper à leur représailles. Une collègue morte, la dernière imaginable en terroriste dans la réalité me répète que notre action était juste. Nous défendons les opprimés. J’acquiesce. J’en suis moi-même convaincu. Je sais néanmoins que l’appareil d’état va me broyer même si le mot d’ordre est de me capturer vivant. Je suis convoqué par la police. Je renonce à fuir sachant pertinemment que je suis déjà localisé. Mon père et mon frère m’accompagnent au commissariat. Bien avant l’interrogatoire je sais que je vais écoper d’au moins 20 ans de prison. Mon père sera mort. Un pote qui séjourne actuellement en prison en sera sorti. Sa voix me parvient. Le temps s’arrête là-bas. Il me donne une méthode pour le mesurer. Le commissariat est vétuste. Il ressemble à un bâtiment de la gestapo. Aucune chance de m’en sortir. Je goûte à mes derniers instants de liberté.
Côté œuvre, je termine ma BD d’un super héros au camping. Comme je l’expliquais auparavant produire de la BD est pour moi comme respirer. Les idées fusent. Je ne sèche jamais. Truc amusant, lorsque j’expose ces BD sur internet, ceux qui les lisent n’apprécient pas en général. Les adjectifs qui reviennent souvent dans les critiques sont « nul », « lourd » ou « bizarre ». A une époque ancienne, même les bédéistes dont j’aimais les travaux trouvaient mes planches nazes. J’avoue que ça me touchait un peu. Maintenant je m’en branle. Pour preuve, je continue mes histoires et les publie toujours sur la toile.
C’est tout pour aujourd’hui.
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