C’est la larme à l’œil que je te dis au revoir. Tu n’as pas pu voir mon choc lorsqu’on nous a prévenus de ton départ prématuré et j’espère que tu n’en sauras jamais rien. J’aurais aimé qu’on passe d’autres moments, qu’on crée de nouveaux souvenirs, qu’on teste de nouveaux jeux pourris sur Itch.io.

 Alors merci pour tout, l’ami. Ou, devrais-je dire, comme à notre habitude : « Merci pour tout, connard », car une phrase commence par une majuscule et termine par un connard, n’est-ce pas ?

 J’aurais voulu t’écrire plus, mais il se fait tard et je fatigue. Je voudrais écrire un roman entier pour rappeler à tout le monde à quel point tu étais une personne formidable. Mais on garde tout ça pour nous, dans un coin de nos têtes. C’est égoïste, mais c’est un vrai privilège de t’avoir eu dans nos vies. Un vrai privilège d’avoir pu créer ces souvenirs à tes côtés. Alors j’espère que notre petit groupe d’amis va continuer comme ça, sans jamais oublier ton existence, ton passage trop court avec nous.

 Il en faudra du temps, pour combler le vide que tu as créé. Aujourd’hui, je ne sais même pas si le temps seul suffira.