Ladylith était seule

Oubliée et perdue

Ladylith était seule

Personne ne venait plus

Dans le parc du village

Sur les deux balançoires

Elle attendait très sage

Que quelqu’un vienne la voir

Mais personne ne venait

Ni maintenant ni après

Alors la demoiselle

Chantait pour l’hirondelle

Et l’hirondelle chantait

Pour la fille chaque matin

Ne la quittait jamais

Ni maintenant ni demain

Un jour l’hirondelle

N’ouvrit plus son bec

On ne la voyait plus

Elle avait pris un break

Ladylith pleurait

Pour son amie perdue

Qui étrangement semblait

Avoir disparu

Mais après un bon mois

Elle revint au logis

Accompagné cette fois

De ses quatres petits

Ladylith était seule

Maintenant elle ne l’est plus

Car elle a cinq amis

Qui lui dont dévolus.

Cette morale inspirante

Me paraît plus qu’évidente

La fidélité sincère

Ne peut être que salutaire.