Prologue
Tous, assis, dans une pièce décorée d'emblèmes aux couleurs de leur maison, l'ambiance restée silencieuse, tendue et lourde. Le chef et délégué de cette maison : Dimitri, restait muet ne sachant pas quoi dire à ses compagnons.
Au bout de quelques minutes, il se leva et se mit au centre de la pièce afin de dire quelques mots :
-Tout le monde... J'aimerais avoir votre attention s'il vous plaît, commença t'il attirant les regards de ses compagnons vers lui. Dans quelques heures, aura lieu la grande bataille contre l’Ordre de Seiros. On a fait tout ce chemin, pour en arriver là et donc, nous n'avons pas le droit d'échouer maintenant. Voici le plan : Sylvain, Félix et Alienna, vous viendrez avec moi, les autres, vous resterez à l'arrière afin de nous protéger et de nous couvrir. Surtout, n'hésitez pas à faire usage de votre magie et de vos lances. Aucun d'entre nous ne veut mourir et nous voulons juste être libres, pour être heureux. Donc personne n'échouera. C'est compris ?
Ses camarades hochèrent la tête, la mine sombre et avec de gros doutes, car au plus profond d'eux même, ils avaient peur de perdre la vie.
Dans l'aile, située à l'Est de l'académie, il y avait la salle commune des Cerfs d'Or. Cependant, malgré les couleurs chatoyantes de leurs emblèmes accrochés un peu partout dans la pièce, l'ambiance était assez lourde et pesante, personne n'osa dire quoi que ce soit.
Claude, le chef de cette maison, se leva et décida de prononcer quelques mots afin de rassurer ses camarades.
-Écoutez-moi tout le monde, commença t'il. Bientôt, la plus grande bataille qu'on a jamais connue, prendra vie sous nos yeux. On doit se battre contre eux, car on souhaite être heureux et personne ne doit nous empêcher de sourire, de parler où juste d'exister. On peut être libre et c'est ce qu'on souhaite aujourd'hui. Donc, Hilda, Léonie et Lorenz, vous serez devant et nous autres, on se chargera de vous protéger soit avec notre arc soit avec notre magie. C'est clair ?
Ses camarades hochèrent la tête, le coeur rempli d'incertitude, sachant que ce soir-là, ils pourraient tous mourir.
Dans l'aile située au Nord, il y avait la salle commune des Aigles de Jais. Avec les couleurs ternes, qui représentaient leur maison, les Aigles avaient le coeur gonflé de doutes, d'incertitudes et aucun n'était prêt à redorer le blason de sa patrie. Cependant, Edelgard ne s'avouait pas vaincue et monta sur une petite estrade, en demandant l'attention de tout le monde.
-Écoutez-moi s'il vous plaît, débuta t'elle. Dans quelques instants, on reprendra la liberté qu'ils nous ont prise. On ne mérite plus d'être des esclaves et d'être blessés pour nos différences et pour ce que nous sommes au quotidien. Peu importe que vous soyez fils de noble ou fils de roturier mais vous méritez de connaître le bonheur éternel. Si je vous dis tout ça, c'est parce que ça vient de ma vision à diriger un pays. Ma soeur m'avait dit de ne jamais juger les gens par leur apparence, par leur magie ou par leur style de combat. Je souhaite devenir une bonne impératrice plus tard, donc je veux que vous soyez tous heureux peu importe votre rang. Et... Je veux surtout me venger, car ils ont détruit certaines personnes qui étaient chères à mes yeux et ils vous ont blessés que ça soit des douleurs psychologiques où physiques. Donc... Soyez forts et ne baissez jamais les bras. J'ai confiance en vous. On réussira à les détruirent à notre tour. D'accord ?
Ses camarades hochèrent la tête peu convaincu malgré tout. Edelgard leur tourna volontairement le dos et regarda le ciel étoilé. Elle ferma les yeux et se mit à prier pour la Déesse.
-Chère Déesse, murmura t'elle, des larmes coulant sur ses joues. Je veux... Je ne veux pas les perdrent. J'ai besoin d'eux. Je vous en prie... Laissez-nous gagner notre liberté.
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