Ce que tu es
Tu n’es que ce que tu veux être.
Au fond, peu importe ce qu’en disent les autres,
Peu importe tes envies de peut-être,
Car qui te connaît mieux que toi-même ?
Ces œillères sur ce que tu es, récoltes ce qu’ils te sèment.
Il est temps d’ouvrir tes fenêtres
Et d’accepter que tu sois tout autre.
N’es-tu que le reflet de ce que tu rêves d’être ?
Il n’est plus long chemin que celui vers ton cœur.
Tortueux et sinueux il s’enchaîne à ton âme.
Labyrinthes mortels et si réconfortants,
Te retiennent et t’y perdent malgré tout,
Te transportent, te bouleversent, amers et doux.
S’alléger de tes enclaves, ouvrir tes ailes simplement,
Aimer ce que tu es, et embrasser ton âme.
Trouver le chemin c’est combattre tes peurs.
L’existence est éphémère, ta vie l’est tout autant.
Affronte tes doutes et libère-toi de la marée,
Elle va et vient, sois son rocher : brise-la !
Le bonheur ne se donne pas, il se cueille,
Tu le prends et tu le croques : tu souris, qu’ils se moquent !
Car tu sais ce que tu es, peu importe ce que tu en dis,
Sois certaine de tes doutes et doute de tes certitudes.
La vie est immortelle, ton existence l’est tout autant.
Danse avec tes peut-être, rêve de la mer qui va et vient,
Aime ce que tu es et vis, aime tout de toi et souris.
Alors seulement, tu pourras m’ouvrir ton cœur.
Alors seulement, tu pourras aimer.
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