Le beau temps.
Lorsque les derniers flocons se fondent dans la terre et que les premières fleurs éclosent timidement,
L'espoir effleure doucement la ville de mes tourments.
La noirceur pâlit lentement, s'effeuillant en une rose blanche
Je lève la tête pour accueillir la chaleur du soleil sur ma peau,
Tandis que ses baisers, tendres et réconfortants,
Me couvrent sans fin avec douceur
L'orage nocturne cède sa place à la tendresse de l'aurore,
Et mon corps, qui gisait, épuisé et absent au monde,
Se réveille enfin, habité d’un désir nouveau
Il danse, léger, à travers les rayons dorés du matin.
Oui, je choisis la brûlure douce du soleil plutôt que la morsure de la glace.
Tandis que la force et le courage se retirent en silence,
Ils attendent paisiblement le retour de l’hiver.
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