Jeux de mains... Plaisir certain !

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« Justin »

Je savais que l’idée allait lui plaire. Je ne la connais pas beaucoup, mais je suis certain que c’est le genre de chose qui l’excite ! Le tout c’est d’arriver à la mener où j’en ai envie.

« Es-tu sous les draps, qu’est-ce que tu portes ? »

« Cela fait deux questions mon choux ! »

Elle marque un point, putain, je n’arriverai sûrement pas à la berner comme ça. Les deux m’intéressent, mais par où commencer ?

« Je te l’accorde. Qu’est-ce que tu portes ? »

« Un jean et un débardeur. Homme ou femme ? »

A plus de minuit ! J’ai peu de chance qu’elle soit couchée. J’espère au moins qu’elle est seule. Question facile par contre.

« Homme. Tu es seule ? »

« Désespérément et atrocement seule oui. On se connait depuis longtemps ? »

« Non, très peu de temps. Où es-tu ? »

Je dois rester évasif le plus possible.

« Allongée sur un lit. Et toi ? »

Bon sang, je rêve de la voir, mais surtout, de la prendre dans un lit. Prendre le temps de la déshabiller, de la caresser. Cindy est partie depuis peu, mais elle n’a en rien atténué l’envie que j’ai d’elle. Bien au contraire, pendant que je m’occupais de la blonde, c’est la brune que j’avais dans la tête. Et rien que d’y pensé, j’ai ma queue qui se dresse dans mon caleçon.

Je ne sais pas ce qu’elle m’a fait, mais une chose est sûre, je dois la remettre dans mon lit pour l’oublier. Je suis resté sur ma faim, il m’en faut plus et je pourrais enfin passer à autre chose.

« Sur un canapé. Qu’est-ce que tu portes sous tes vêtements ? »

« Un soutien-gorge et un string. On s’est vu récemment ?»

Merde ça se corse, je réfléchis quelques secondes.

« Il y a peu. Est-ce trop demander une photo de tes dessous ? »

Les secondes passent, puis les minutes, au bout de cinq, je me dis qu’elle ne répondra pas. Merde j’y suis peut-être aller un peu fort. Pourtant, quelque chose me dit que ce n’est pas le genre de chose qui lui fait peur. Je me lève et me sert un verre de whisky. Je suis en train de me diriger vers mon canapé, quand l’arrivée d’un message retentit. J’ouvre la conversation et ce que je vois me rend dingue. Elle est allongée sur un lit, qui semble être pour une seule personne dans la pénombre. Seule la lumière du flash éclaire son corps. Elle porte un soutien-gorge noir qui ne semble pas caché grand-chose et le string assorti, le tout doit être en dentelle. Elle a un corps vraiment parfait ! La photo est évidemment accompagnée d’un message.

« Voilà chose faite ! Et moi, je peux voir ce que tu portes ?»

La seule chose qu’elle a réellement vue de mon anatomie c’est ma queue, je ne risque donc pas grand-chose de lui envoyer une photo. Je mets mon téléphone en mode selfie et prends le cliché en prenant bien soin de ne pas faire apparaître mon visage. Je l’envoi en même temps que mon message.

« On a dit donnant, donnant ! En tout cas, ta tenue me donne des idées et ne me laisse certainement pas indifférent. Je voudrais pouvoir caresser tes seins, est-ce que tu le feras pour moi ? Et n’oublie pas la photo. »

Je ne suis pas du tout habitué à faire ce genre de chose, mais j’avoue que cela à un petit côté très excitant. Le temps passe lentement pendant que j’attends sa réponse. Je prends une gorgée d’alcool tout en gardant les yeux rivés sur l’écran.

« C’est bien jolie les photos, mais ça ne prouve pas grand-chose, je crois avoir trouvé de quoi te satisfaire. Très bonne photo, soit dit en passant. Et vire-moi ce morceau de tissu qui m’empêche de voir à quel point je te fais bander ! »

Putain, c’est une vidéo qui est attachée en pièce jointe et comme toujours, elle va droit au but ! Mon doigt survole le bouton lecture durant quelques secondes. Mais soyons sérieux un instant, je vais dans tous les cas la visionner et sans doute même recommencer.

L’image se met en mouvement sous mes yeux, faisant lever un peu plus ma queue dans mon boxer. Je crois qu’elle a raison, autant le virer, en plus, je suis vraiment à l’étroit.

Elle semble assise contre la tête de lit et je pense qu’elle a posé son téléphone sur ses jambes relevées. Ses mains font tomber simultanément les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules, puis elle sort un à un ses seins de son bonnets réhaussant sa poitrine. Elle les prend dans ses mains et passe ses pouces sur les pointes déjà tendues. Je peux entendre sa respiration s’accélérer et quelques gémissements s’échapper de ses lèvres. Elle finit par prendre ses tétons entre ses doigts, les pinçant et tirant dessus en poussant un soupir. Quand elle les relâche, je peux voir qu’ils se sont considérablement allongés, juste avant qu’elle ne coupe.

Cette fille, c’est le diable incarné, la tentation absolue !

Je retire le seul vêtement que je porte et regarde ma queue se dresser fièrement contre mon ventre. J’ai déjà joui deux fois ce soir et je suis prêt à recommencer. Je saisis mon membre avec ma main et prends une photo.

« Je crois que tu peux être rassuré quant à l’effet que tu viens de me faire ! Continue, surtout ne t’arrête pas.»

« Sois un peu plus précis dans ce que tu veux et donne-moi un peu de motivation mon choux ! »

Ok, si c’est de la motivation qu’elle souhaite, alors allons-y ! J’enclenche la vidéo et je commence à faire des mouvements de va-et-vient sur mon sexe. Une goutte translucide perle au bout de mon gland, je passe doucement le pouce dessus avant de couper.

« J’espère que cela t’incite à retirer ce qu’il te reste et à descendre tes mains vers ton intimité. »

« Belle bite, elle me donne envie de m’empaler dessus, mais comme je suis seule, je vais devoir faire avec les moyens du bord. Je vais fourrer mes doigts dedans et me baiser moi-même, c’est ce que tu veux me voir faire ? »

« Oui ! »

Je suis incapable de lui écrire autre chose. Je suis toujours en train de me branler et il va falloir que je ralentisse un peu, sinon je vais avoir fini avant même qu’elle n’est réellement commencer. Mais putain, elle m’excite tellement que je suis incapable de relâcher la pression que j’exerce sur ma queue. Et le langage cru qu’elle utilise ne m’aide pas beaucoup non plus. J’ai rarement eu l’occasion de tomber sur des filles comme ça, mais les vulgarités m’ont toujours énormément excité.

Le message suivant ne met pas longtemps à me parvenir, mais il ne contient pas de texte, uniquement une vidéo. Je suis autant impatient de la visionner que je l’appréhende.

Ralenti le mouvement putain !

Je lance la lecture et me fige net ! Elle est debout, un pied au sol et l’autre repose sur le lit, la caméra est positionnée de façon à ce que je puisse voir tout son corps mais pas son visage et elle est entièrement nue. C’est la première fois que je vois toutes ses courbes. Avec une main, elle écarte ses lèvres avant de mettre le majeur dans son vagin, elle le rentre et le sort rapidement tout en frottant en même temps sa paume sur son clitoris. Cette vue et les gémissements qui l’accompagnent ne vont certainement pas m’aider à me calmer, bien au contraire !

Putain, je voudrais pouvoir assister au spectacle en direct, l’entendre jouir en temps réel et dans l’idéale la faire grimper au rideau moi-même. Mais la dernière option me paraît compromise si je tiens à garder mon anonymat, par contre… Je tape rapidement le texto sur mon clavier.

« Visio ? »

« J’ai cru que tu n’allais jamais le demander Justin»

Putain, mais comment elle sait que c’est moi ?

« Comment as-tu deviné ? »

« Je n’oublie jamais une queue qui m’a fait jouir trois fois ! »

Alors là, j’en reste sans voix, cette fille est encore plus étonnante que ce que je ne le pensais. Mais je n’ai pas oublié sa réponse, alors je lance l’appel vidéo. Quand elle décroche, c’est son sourire que j’aperçois en premier avant de me rendre compte qu’elle est maintenant allongée sur le lit.

— Tu es vraiment sérieuse ?

Elle éclate de rire.

— Non, mais tu as une tâche de naissance sur le bas ventre.

Je regarde mon ventre et vois ma tâche de vin. En tout cas, on peut dire qu’elle a l’œil, franchement, elle doit faire la taille d’une pièce de dix centimes. Je sourie en reportant mon attention sur son visage. Elle me surprendra toujours, si j’ai crue à un moment mener la danse, en fait, elle me balade depuis le début.

— Bon, on finit ce que l’on a commencé ? Parce que, c’est pas que je m’ennuie mais, il commence à se faire tard.

Et toujours aussi direct ! Y’a pas à dire c’est la femme idéal.

Putain, mais qu’est-ce que je raconte ?

Je reprends mes esprits en attrapant ma queue de ma main libre, tout en posant le téléphone contre le vase sur la table basse, lui donnant ainsi, une vue imprenable sur ma virilité. Elle se lève et reprend la même position que sur la dernière vidéo. Putain, elle est vraiment bandante, y’a pas à dire.

L’une de ses mains se faufile entre ses cuisses, pendant que l’autre taquine ses tétons.

Il faut que je baisse le rythme de mon poignet, sinon je vais craquer c’est sûr.

Je desserre mes doigts sur ma verge et ralentit le mouvement tout en continuant de l’observer. Je ne veux rien rater du spectacle qu’elle m’offre. Et je crois qu’elle pourrait me faire jouir sans même que je me touche.

Et depuis quand je suis en capacité de faire ça ?

Depuis que sans culotte est entrée dans ma vie apparemment !

Cette constatation me trouble, mais je suis vite ramené à la réalité, quand Jess active le mouvement de ses doigts sur son clitoris, en gémissant un peu plus fort.

— Aller mon choux, montre-moi comment tu te branle.

— Avec plaisir, si tu me montres à quelle rapidité tu es capable de jouir.

Je suis bien trop proche de la fin, mais je refuse de finir avant elle. D’une part j’ai ma fierté et de l’autre, je ne veux pas lui donner le plaisir de gagner. Elle en profitera, je commence à cerner le personnage. Mais je ne rate rien de ce qu’elle fait, me concentrant le plus possible sur ses mouvements. Avec un peu de chance ça retardera mon moment fatidique ou sinon, ça m’indiquera au moins, comment elle s’y prend avec ses mains.

— Je te propose de corser un peu le truc, le premier qui jouis choisi le prochain jeu, me dit-elle.

Elle veut réellement faire un concours de rapidité ? Par contre, je ne suis pas contre faire d’autres activités avec elle, bien au contraire. Je me demande même jusqu’où elle est capable d’aller.

Elle m’obsède et m’excite,

Me chavire et me renverse,

Me rend fou et me fait un peu peur, je dois bien l’avouer !

« Jess »

Il croyait vraiment que je n’allais pas le reconnaître, sérieusement ? J’ai une mémoire photographique et je n’oublie jamais une particularité. La sienne, je l’ai vue au moment où il a baissé son caleçon dans les toilettes du resto.

Bon revenons à nos moutons, je ne dois pas perdre ce petit tête à tête, parce que j’ai très clairement le prochain défis en vue. Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait ça, mais justement, c’est bien pour ça que je suis aussi excitée. Il me fixe toujours, la main sur sa bite, mais il n’a toujours pas répondu à la question. Il va falloir qu’il active un peu le mouvement, j’ai besoin de sommeil et de jouissance.

Ok, j’ai surtout très envie de jouir !

— Alors mon choux, marché conclu ?

— Marché conclu !

Je sourie tout en activant un peu plus mes doigts sur mon clitoris. Je me connais par cœur et je suis la seule capable de me faire monter dans les tours rapidement. Un coup d’œil à mon écran m’apprend, que mon compagnon de jeu se donne du mal. Sa main monte et descend rapidement. Et rien que de le voir, je sens que je ne suis pas loin.

Et depuis quand un mec m’excite autant bordel ?

Ses yeux se ferment et sa tête se renverse en arrière. Alors là mon choux, certainement pas, il est hors de question que je te laisse gagner, j’y suis presque !

— Regarde-moi !

Ses mouvements s’arrêtent, sa tête se redresse, ses yeux me fixent et je crois que c’est à ce moment-là que je bascule.

Hé ben mon cochon, ça c’est du service express !

Je soupire en me redressant. Je porte mes doigts à ma bouche et les sucent. Il serait dommage qu’il n’arrive pas à finir.

Mais qu’est-ce que je raconte, qu’est-ce que j’en ai à foutre qu’il finisse ou pas !

Sa main tient toujours sa queue sans bouger et il a l’air crispé, au vu de ses jointures qui blanchissent.

— Mon choux, relâche la pression ou elle va finir par tomber !

Il cligne plusieurs fois des yeux avant de desserrer sa prise pour enfin finir par jouir.

— Ben voilà ! Ce n’était pas si compliqué !

J’éclate de rire devant son air ahurie. On dirait un ado qui vient de se faire chopper la main dans le sac par ses parents. Ou plutôt, la main dans le sperme, dans ce cas précis !

Bon, je n’ai pas toute la nuit non plus.

— Aller, bonne nuit, je te rappelle d’ici quelques jours !

Je coupe la caméra et file dans la salle de bain commune du bâtiment. Je ne prends même pas la peine de m’habiller, de toute façon vue l’heure, aucune chance que je croise qui que ce soit. Quand je m’allonge enfin sous les draps, il est plus d’une heure trente du matin et je me lève dans un peu plus de quatre heures. Et toujours la même question qui me trotte dans la tête dans ces moments-là ! Pourquoi est-ce que je m’inflige ça ?

Parce que j’aime ça !

Parce que je suis faite comme ça !

Parce que je ne peux m’empêcher de contrôler, de décider, de maitriser, de dominer et que je suis incapable de me censurer.  


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