C'est officiel, plus de 1 000 personnes sont infectées. Ces chiffres sont pour le moins inquiétants. Les hôpitaux sont bondés, le personnel surchargé. Il y a même des hôpitaux en manque de lits et de chambres. Les patients sont placés là où il y a de la place, c'est-à-dire dans les couloirs dans des coins, à 4 par chambre. Tout cela à de quoi me rendre triste. Pourtant, aujourd'hui, il fait beau : je suis sortie dans mon jardin pour profiter un peu du beau temps. J'ai le droit de sortir de ma maison, mais pas de croiser des gens, pour ne pas leur transmettre le virus. On a sorti les ballons et les transats et l'on s'est détendu. Je ne veux pas finir dépressive avec toutes ces mauvaises nouvelles, j'ai réussi à vivre sans les ignorer, j'ai réussi à vivre sans les aggraver. La première semaine de confinement touche presque à sa fin, encore un ou deux jours. Ce n'était pas aussi terrible que je l'avais imaginé. Je suis toujours en train de tomber sous la tonne de devoirs que les professeurs nous donnent mais à part ça, tout va bien.