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Frédéric commenca son récit:
- Eh bien... Elle s'est présenté dans mon auberge il y a deux semaines et quelques jours. Nous avons fait connaissance. C'est une personne très étrange... Pas comme les autres.
Messire Sébastien l'écoutait avec beaucoup d'attention.
- Nous sommes devenus amis au bout de quelques jours. Même si elle est tout le contraire de moi... Elle avait et a toujours, je suppose, cette manie d'attirer les ennuis. Elle a ainsi décidé d'explorer le vieux château pas loin de nos terrains de pêche. Elle m'en a parlé, évidemment. Pourquoi, je ne sais pas. Ce n'était pas mon problème. Même si ce château n'est pas le lieu préféré, je l'ai laissé faire. Elle avait prévu de passer plusieurs jours là-bas. Je ne me suis pas inquiété. Tout c'est déroulé comme d'habitude.
Une semaine plus tard pourtant, elle n'était pas revenu. J'ai commencé à m'alarmer, en me demandant où est-ce qu'elle pouvait bien être. Je me suis rendu sur place.
Frédéric s'interrompit un instant. Le chevalier n'avait pas encore prononcé un seul mot.
- Je vous avais dit que ce château se trouvait à côté de nos terrains de pêche. C'est de là qu'est sorti une bête effroyable. Longue comme dix hommes, large comme... deux fois la porte d'entrée de mon auberge! J'ai pris les jambes à mon cou, pris de panique. C'était... un serpent géant, je crois. Et il semblait bloquer l'accès au château...
- Donc, vous supposez que mon épouse se trouve là-bas, coincé dans un château et gardé par un serpent de plus de dix mètres? résuma messire Sébastien.
- C'est bien cela, confirma l'aubergiste.
- Aliénor vous a parlé de moi. Vous ne semblez pas surpris de savoir que je sois son époux, continua notre héros.
- Je suis désolé pour ma réaction, tout à l'heure... Vous m'aviez effrayé.
- Je m'excuse sincèrement. Mais dites-moi, cela vous dérangerait-il de m'accompagner vers le château pour pouvoir voir ce serpent de plus près? demanda le chevalier.
- Euh... Laissez-moi réfléchir un peu, s'il vous plait.
- Très bien. Vous me donnerez votre réponse ce soir.
Frédéric hocha la tête.
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