Ode à ce pays qui ne me connaît pas
Du mont Paekdu à l'île de Jeju ;
Vierge terre déchirée, noble nation profanée ;
Digne fille des éléments, bravant l'histoire et ses tourments ;
Serve de Joseon, éternelle insoumise de Gwangju ;
Admire tes cerisiers en fleurs et guette tes nuages en pleurs ;
Doux dragon péninsulaire et rejeton des mers ;
Admire ta maison et guette ton ferreux front ;
Célèbre ta culture, oeuvre d'habile facture ;
Oublie enfin tes douleurs et ressens les douces senteurs ;
De ta liberté et des principes de droiture qu'admire mon être entier ;
Des embruns de tes côtes houleuses sillonnées d'aventureux marins ;
De ta langue plébéienne d'où ruissellent d'harmonieuses antiennes ;
Du traditionnel Gyeongbok, sois fière,
Du moderne Gangnam, sois fière,
De ces étrangers qui te louent sans te connaître, sois fière,
De toi-même surtout, sois fière, divine Corée.
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