#2 Pauvre homme au cœur d’enfant
Version en rimes phonétique
D’après les fins de vers de Georges Fourest (1867-1945)
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=fourest/iphigenie
Tu observes la scène d’un œil de butor. Peur
de te montrer à ces immondes lascars. Haine
brûlante quand dehors hurle enfin la sirène.
Honte de te sentir le cœur d’un poltron. Peur
de cet homme pendu aux branches d’un vrai frêne.
Que n’as tu donc l’âme féroce d’un sniper !
Tu vois rire, joyeux, les odieux agresseurs. Haine,
car le pendu balance au milieu des vivats. Peur
malgré le prêtre qui le sanctifie. Génie
du mal en quête d’un crime enfin fini,
ces hommes exhibent leurs colère après tout. Faon :
pauvre homme au cœur d’enfant ; pour une femme être
devant la foule pendu sans jugement. Faon :
« c’est bien fait » s’écria le malabar au maître.
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