Sa poésie-phœnix de ses cendres renaît

Silence des sensations sous cutanées

Ses maux en mêlée de mots s'envolent des cimes

Les liens tissés de tendresses clandestines

Nuits cristallines en chrysalides de soie

Fragiles caresses frissonnées sous ses bas

De verres en vers de sa lave en fusion

S’abreuver à ses labiales oniriques

Avant que ne disparaisse belle effusion

Le blues égaré sur son corps endémique

Desseins en dentelles crayonnés au fusain

Initiales sélénites s'évaporent au matin

Nyctalope diurne éblouie de soleil

Éclaboussée de ses rêves dans son sommeil

Elle s'écorche aux cicatrices de ses nuits

S'arrache à ses désirs de le sentir envie