Bien avant l’heure aux portes du désespoir.

Bien avant que les fleurs ne flétrissent,

Je flânerai dans les prairies verdoyantes

Pour y verser quelques larmes de désespoir.

Bien avant l'heure, bien avant l'orage,

J'irai patauger dans les bras de l'Arctique

Afin de ne pas greloter

Lorsque pleureront à grosses gouttes les cieux.

Bien avant l'heure, bien avant les rires,

Je rirai de moi Jusqu'à ce que mon âme comprenne

Que La solitude est l'ultime moyen

De se faire des amis pour l'éternité.

Bien avant l'heure, bien avant la fin,

Je pleurerai sur tous les caveaux

Afin qu’au moment fatidique,

Je puisse esquisser un sourire d'espoir.