La chasse
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Volent les nuages dans le ciel, tandis qu’au sol, il court, apeuré ;
Son coeur est bien prêt d’exploser, ses poumons s’essoufflent,
Ses membres sont fatigués et trébuchent, ses yeux cherchent un abri.
Il sent l’odeur, l’odeur redoutée, les brindilles craquent derrière lui,
Il est là, se rapproche, se rapproche, sûr de lui, sûr de ses talents.
Le lapin trouve enfin son terrier ; il s’élance, faisant appel
À ses dernières forces, ses longues oreilles couchées sur son dos, il bondit.
Trop tard. Je vois quelques gouttes de sang tombées par terre,
Quelques touffes de poils, et je ne peux que deviner ce qu’il s’est passé.
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