Une victime de l'été
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Le nez qui coule les yeux qui piquent
Le regard qui pleure à moitié
Il marche à petits pas pressés
Dans les rues dont les murs paniquent
Qu'il soit campagnard ou des villes
Le ciel jette un jour peu flatteur
Sur son visage de douleur
Qui a l'intérieur tourne en vrille
Fuire! Sous l'ombre de son masque
Il cherche à déserrer l'étau
Qui le brûle comme au fer chaud
Ecrase son front sous un casque
L'assaillant l'a pris à la gorge
Et dans ses poumons grands ouverts
Le rhume des foins ce pervers
Souffle l'air brûlant de la forge
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