Chapitre 1
Lors d’une soirée d’anniversaire qui se déroulait à la maison, quelqu’un toqua à la porte. C’était le petit ami de ma jeune sœur, Nina, accompagné de son père. Michaël et Fabio, un de ses amis, allèrent leur ouvrir. Voyant qu'ils tardaient à revenir au salon, je m'approchais de la porte d'entrée. Ils rentraient en hurlant, il y avait du sang sur le tee-shit de Fabio. Tous deux m’expliquèrent, choqués, que le petit ami de Nina et son père leur avait mis chacun un couteau sous la gorge, et s'étaient battus. Mon mari m’ordonna d’appeler ma mère au téléphone pour savoir si elle savait quelque chose de cette histoire. Je m'exécutai et courut l’appeler à l’étage dans ma chambre. Je tremblais à chaque bruit de voiture que j’entendais, j’étais aussi sous le choc. Quand j’avertis ma mère que Marcello était venu armé d’un couteau à la maison, et avait menacé mon mari, elle me répondit : « Il n’avait qu’à pas dire ce qu’il a dit ! ». Je fus choquée de ses paroles et lorsque je le relatai à Michaël, il m’interdit tout contact avec elle et tous les membres de ma famille. Il me démontra même que cette idée venait sûrement de ma maman, et qu’elle aurait tout fait pour nous séparer – comme cela venait de se produire avec ma grande sœur Angelina, qui venait de quitter son compagnon. D'après ses dires, mes parents avaient contribué à cette séparation – Je n’ai jamais cherché à savoir s’il avait tort ou raison, je me rangeai du côté de mon mari, ma famille étant celle que j’avais créée, et non celle que j’avais quittée. Quelques temps plus tard, il accepta que nos filles voient leurs grands-parents, mais au début toujours accompagnées par moi. Il me dit qu'il avait peur que ceux-ci parlent mal de leur père derrière son dos, et les montent contre lui. Il finit par accepter, des mois plus tard, de laisser les filles toute une nuit entière chez eux, lorsque nous devions sortir ou aller au restaurant, ou bien lorsqu'il me faisait la requête de leur demander de nous prêter de l'argent.
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