Chapitre 13

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Pendant quelques instants, le silence règne dans la salle. Les deux gardes ont l’air abasourdi. Jade, elle, me regarde avec un mélange d’admiration et de honte.

Quant à moi, le gode que je me suis enfoncée dans le vagin est tellement gros que j’en pleure de douleur.

Enfin, l’expression d’ahurissement du garde blond fait place à la haine. Il m’attrape par les cheveux et place son visage à un centimètre du mien. La voix tremblante de rage, il me dit :

« Tu te crois maligne pas vrai ? Mais ton petit numéro n’a servi à rien. Tu voulais la sauver ? Eh bien je vais torturer Jade à ta place, et avec encore plus conviction que si tu n’avais rien fait de stupide. »

Il se tourne alors vers mon amie, toujours allongée sur le sol:

« Tu entends petite pute ? Lorsque tu hurleras de douleur, saches que c’est à Leïla que tu le devras. »

Avec surprise, je m’aperçois que l’expression de Jade reflète davantage de détermination que de peur.

« Attache-la sur la table. » Ordonne le blond à son collègue.

Puis il me prend par le bras et m’entraine dans la pièce d’à côté, une sorte d’antichambre de la salle de torture. Les murs sont recouverts de cages de formes et de tailles variées. Le tout me fait penser à une sinistre salle d’attente, une salle où l’on attend que le bourreau ait le s’occuper de nous. Avec surprise, j’aperçois un homme adulte dans l’une des cages. Après une seconde de stupeur, je reconnais l’homme censé vérifier que nous étions bien entravés hier soir. Ce dernier me jette un regard de haine pure.

L’homme qui me tient reprend la parole :

« Si tu n’avais pas été aussi stupide, tu aurais pu patienter tranquillement dans une de ses cages. A la place, tu vas souffrir. »

Le garde me fait m’agenouiller au milieu de la pièce puis m’attache solidement les mains dans le dos à l’aide d’une corde. Ensuite, il m’attache un élastique très résistant à chaque genou et en fixe l’autre extrémité à des anneaux dans le sol, à un bon mètre de part et d’autre de moi. Enfin, il colle un gode d’au moins vingt centimètres sous mon sexe. Je comprends désormais en quoi consiste la torture. Me maintenir sur les genoux est devenu une véritable épreuve. Les élastiques se rétractent, emportant mes genoux et rapprochant mon bassin du sol, m’empalant par la même occasion sur le gode.

Le garde repart dans l’autre pièce après avoir négligemment lancé une télécommande à son collègue enfermé dans la cage. Ce dernier prend la parole :

« Par votre faute, je suis accusé de négligence. La sanction dans ce cas est terrible, je risque de perdre mon statut de dominant pour un bon moment. ». L’homme appuie sur la télécommande et je vois avec horreur le gode sous mon sexe commencer à vibrer avec force.

« Oh non…

- Oh si. Crois-moi, si c’est la dernière chose que je dois faire en tant que dominant, je ne vais pas m’en priver. »

Ainsi débute un long calvaire. Plusieurs heures durant, je lutte contre la force implacable des élastiques, haletant, transpirant, grognant, pour empêcher mon sexe de se rapprocher du gode. La longueur de ce dernier me terrifie tout autant que ses vibrations tandis que je le vois s’approcher centimètre par centimètre de mon bas ventre. L’ex garde teste toute les fonctionnalités de l’objet tout en m’expliquant comment il compte me torturer lorsque j’aurais perdu mon combat.

A cette torture physique s’ajoute une torture mentale bien plus terrible. Peu de temps après que le garde est parti, les premiers hurlements de Jade ont résonné. Cela fait des heures que je l’entends, tantôt hurler tantôt supplier. Et lorsqu’elle cesse de hurler, le silence mortel qui s’abat n’est brisé que par le halètement des hommes qui la torturent, bruit discret qui parvient jusqu’ici.

J’essaie de ne pas imaginer ce qu’elle endure en ce moment même. Je doute d’ailleurs que mon imagination puisse rende hommage aux horreurs qu’ont inventé les deux gardes.

Je ne peux m’empêcher de penser que je devrais être à la place de Jade. Et je ne peux m’empêcher de me réjouir que ce ne soit pas le cas, ce qui réveille en moi un grand sentiment de honte.

Alors que les heures passent, je perds lentement mon combat. Le gode se retrouve bientôt à l’entrée de mon sexe. Les premières vibrations se font sentir sur mon clitoris. Je me débats de toutes mes forces mais, exténuée comme je le suis, cela ne fait qu’enfoncer l’objet de quelques centimètres dans mon intimité.

J’utilise mes dernières forces pour tenter de me maintenir au même niveau mais un nouveau hurlement de Jade, particulièrement strident, me fait perdre ma concentration et je perds à nouveau quelques centimètres. La lenteur à laquelle je m’enfonce me laisse tout le loisir de souffrir de la grosseur du gode. Mon intimité n’est plus lubrifiée depuis longtemps et chaque centimètre supplémentaire de l’objet en moi déclenche une vague de souffrance terrible.

Exténuée, je décide d’abandonner le combat et me laisse tomber de tout mon poids. La douleur provoquée par l’objet écartant brusquement mes muqueuses m’arrache un hurlement de douleur. Le corps tout entier tremblant de douleur et de fatigue, j’attends, impuissante et empalée par le gode. L’homme dans sa cage ricane longuement tout en modifiant la programmation de l’objet. Mon intimité me donne la sensation d’être en feu, je pleure longuement, de douleur, de rage, d’impuissance et d’humiliation.

Une éternité plus tard, les deux gardes réapparaissent en soutenant Jade par les bras. Ils la jettent sans ménagement dans une cage. De là d’où je suis, j’aperçois du sang sur son corps. Le blond me détache à mon tour, me soulève pour me libérer du pénis factice et me jette dans la même cage que mon amie :

« Ainsi tu pourras voir les conséquences de ta connerie. » Me dit froidement le garde. Puis les deux hommes partent en ricanant.

Je me précipite sur Jade. Elle est tout juste consciente mais sourit en me voyant.

Je prends sa tête sur mes genoux et lui caresse doucement les cheveux. Ils sont collés par un mélange de sueur et de sperme.

Son corps est couvert d’ecchymoses et de coupures. Du sang s’écoule de son sexe sans que je sache si c’est parce qu’ils l’ont brutalisé ou parce qu’ils ont pris sa virginité.

Je pleure en murmurant :

« Pardonne moi Jade, je ne voulais pas que ça se termine ainsi. Je ne voulais pas qu’ils te fassent du mal, ça aurait dû être moi… »

Mon amie lève douloureusement la main et la pose sur ma joue :

« Tu n’y es pour rien. » Murmure t’elle d’une voix rendue rauque par la douleur. « C’est moi qui suis désolée. Je n’aurais jamais dû t’attaquer. Je me sens trop nulle. Tu es tellement plus courageuse que moi et…

- Chut, garde tes forces. »

Elle fait mine de parler de nouveau mais je la fais taire et la berce doucement. Elle est tellement faible et son corps en si piteux état que je crains pour sa vie.

« S’il te plait Jade, promets-moi une chose.

- Tout ce que tu veux. » Murmure la jeune fille, les yeux clos.

« Restons amies. Ils ont peur, ils veulent nous séparer. Quoi qu’il arrive, restons ensemble, restons soudées et ne les laissons pas détruire notre amitié. »

Jade pose sa main sur la mienne. C’est la voix toujours aussi faible mais déterminée qu’elle répond:

« Jamais. Ce que tu as fait tout à l’heure représente beaucoup pour moi. Tu étais prête à te sacrifier pour conserver notre amitié. J’ai mal agi en t’attaquant et rien ne pourra jamais m’excuser. Mais je te promets que désormais, je mourrais plutôt que de te trahir à nouveau. »

Les larmes aux yeux, je continue de la bercer en attendant qu’elle s’endorme.

Plusieurs heures s’écoulent avant que quelqu’un n’entre de nouveau dans la pièce. Il s’agit d’un garde, mais pas l’un de ceux qui ont torturé Jade. Ce dernier ouvre la cage et nous ordonne de sortir. Je réveille Jade et l’aide à s’extirper de la cage. Chacun de ses mouvements semble atrocement douloureux mais elle ne se plaint pas. J’admire son courage.

L’homme nous saisis vigoureusement le bras et nous emporte à grands pas avec lui jusque dans le bâtiment administratif. Dans une salle nous attendent monsieur Pirot et madame Notat. Le directeur nous regarde avec une telle froideur que je sens un frisson me parcourir le dos.

« Mesdemoiselles, vous avez commis deux actes très graves en tentant de vous échapper et en agressant l’un de nos gardes. Par ailleurs vous avez causé de gros dégâts à notre système de sécurité et à la voiture de l’un des membres de notre personnel.

Nous formons ici les meilleurs soumis d’Europe et il est hors de question que la réputation de notre établissement soit entachée par de tels actes. Votre punition sera à la hauteur de la gravité de vos fautes. »

Les deux adultes se tournent vers Jade que je suis obligée de soutenir. L’enseignante prend la parole :

« Dans l’état où elle se trouve, je ne pense pas qu’elle y survivrait. Nous obtiendrions un meilleur résultat en présentant son corps meurtri aux autres soumis. »

L’homme acquiesce et emporte mon amie. Je reste donc seule avec notre professeur de bondage.

« Je vais t’équiper de ce que tu devras porter cette semaine en guise d’excuse pour ton comportement. Mais d’abord, j’ai promis à notre directeur de te punir. »

Elle s’assoit sur la chaise de bureau et me fait m’allonger sur ses genoux, les fesses exposées.

Je comprends alors qu’elle va me donner la fessée…

Sa main me caresse les fesses et l’un de ses doigts s’invite même entre mes deux lèvres vaginales. Je ne dis rien, trop mortifiée pour penser à protester.

« Tu es sublime. Un jour, nous nous isolerons dans ma salle de classe et je te ferais l’amour. »

Puis sa main claque sur mon postérieur avec force. Une fois, deux fois…

Au bout de la huitième, je cesse de compter. Je gémis en remuant faiblement. J’ai tellement honte d’être ici, simple jouet sexuel offert à l’envie de tous. Je laisse cette femme me soumettre comme bon lui semble, sans même chercher à lui résister. Vais-je passer le reste de mon existence dans cet état, à satisfaire honteusement un maître ?

Enfin, elle s’arrête et me relève. Elle se tient devant moi et m’observe avec attention. Puis, elle saisit mon sein droit et approche son visage de mon téton. Doucement, la femme place sa bouche autour et le suçote. Sa main trouve mon entre jambe et me caresse le clitoris. Ses gestes doux, très différents de ce que me font subir les dominants habituellement, m’arrachent des gémissements d'extase. Oui, j’aime ce qu’elle me fait subir. Je bouge le bassin en rythme avec ses gestes. Je sens le plaisir monter en moi, doucement et je m’y abandonne presque avec plaisir. Au moment où je sens l’extase me gagner, elle s’arrête et me susurre à l’oreille :

« J’ai parlé de punition, pas de récompense. Maintenant, tourne-toi. »

Je lui tourne donc le dos, inquiète pour ce qui va suivre, encore haletante du plaisir qu’elle m’a interdit.

Elle me passe une ceinture de chasteté entre les jambes puis la serre fort avant de la fermer par un cadenas. Je sens quelque chose s’enfoncer dans mon sexe, trop fin pour être un gode.

« Celle-ci est plus évoluée que celle que tu as portée en début d’année. Elle est équipée de trous minuscules au niveau du sexe pour que tu puisses aller aux toilettes et la garder sans interruption Et elle est équipée d’un détecteur d’humidité. Lorsque ton vagin est trop humide, c’est-à-dire lorsque tu es sur le point de jouir, le vibrateur s’arrêtera automatiquement. Tu devras la recharger tous les soirs. Quelqu’un passera vérifier que c’est fait correctement. »

Puis, avec un ricanement, elle me susurre à l’oreille :

« Une semaine de frustration et tu supplieras les dominants de te baiser. »

Elle me met ensuite autour du cou une sorte de collier métallique qu’elle ferme également par un cadenas. De ce collier pendent deux pinces à seins qu’elle m’accroche aux tétons.

« Tu les porteras une heure sur deux.

- Même la… »

Ma phrase est interrompue par une décharge électrique puissante et affreusement douloureuse au niveau de mon cou.

« Ce collier est conçu sur le même modèle que les colliers anti aboiements des chiens. A la moindre parole c’est la décharge. »

Son sourire mauvais me fait froid dans le dos :

« Lorsque le vibro te torturera, n’oublie pas que tu ne peux ni gémir ni supplier sans prendre une décharge. »

Sur ces douces paroles, elle m’accompagne à mon cours. Jade et moi ayant raté l’histoire de la soumission à cause de notre punition, le premier cours de la matinée est le bondage. En arrivant dans la classe, je vois Jade assise à sa table habituelle. Elle porte elle aussi un collier pour l’empêcher de parler mais ni ses seins ni son sexe ne sont torturés. Au contraire, elle porte des vêtements cachant ses atouts.

Je suis rassurée de voir que le proviseur veut que son corps ait le temps de récupérer.

Nous échangeons un regard navré avant que je ne m’assois. A cet instant, la prof allume le vibro.

Je tente de l’ignorer et j’y parviens dans un premier temps. Mais les stimulations commencent vite à avoir raison de moi. Je me mords la lèvre pour ne laisser échapper aucun gémissement. Je n’écoute même plus le cours, tous mes sens concentrés sur ce que je ressens entre les jambes. Mon bas ventre tout entier est en feu et je sens monter la jouissance. Je m’apprête à être libérée et prends une grande inspiration quand brusquement tout s’arrête. Mon sexe, encore tout frémissant, ne demande qu’à être soulagé.

Je grogne de frustration et suis récompensée par une décharge qui me plie en deux de douleur.

Il me faut environ vingt minutes pour que mon sexe redevienne suffisamment sec pour déclencher la machine infernale.

Cette dernière s’arrête une fois encore avant que je ne jouisse.

A la fin du cours, j’en hurlerais de frustration si le collier ne m’en empêchait pas. Cela me fait peur. Qu’est-ce que cette école à fait de moi pour que je veuille jouir à ce point ?

A la fin de la journée, au moment de rentrer dans ma chambre, je n’en peux déjà plus. La frustration est horrible et me donne envie de me taper la tête contre les murs. Je vais vraiment devoir porter cette chose jusqu’à la fin de la semaine ?

En entrant dans ma chambre, une autre mauvaise surprise m’attend. La peur m’arrache un gémissement aussitôt puni par une décharge électrique.

Mon lit à disparu, remplacé par une cage en forme de corps humain. Le système de fils qui verrouillait les menottes semble désormais verrouiller la cage.

Un postit est collé sur la cage :

« Pour être sûr de savoir où tu es à l’avenir ;) »

J’ai beaucoup de mal à me concentrer sur mon travail ce soir-là et lorsque le garde arrive dans ma chambre pour me coucher, je me débats et refuse d’avancer vers cette chose qui ne me laissera aucune liberté.

La bataille ne dure que peu de temps. L’homme, bien plus fort que moi, n’a aucune difficulté à m’allonger dans cette cage. Et en guise de représailles pour les difficultés que j’ai faite, il raccroche les pinces à seins que j’avais retirées.

Puis il referme la partie supérieure de la cage sur moi. Cette dernière ne se rouvrira que demain à sept heures. En attendant, je suis coincée les jambes l’une contre l’autre et mes bras le long du corps. La cage épouse à la perfection chaque courbe de mon corps, ne me laissant pas le moindre centimètre de liberté. Et cette immobilité forcée est encore pire que d’être attachée les mains en l’air.

Le vibrateur, que le garde a branché avant de partir, émet une lumière verte assez désagréable. Il ne s’est pas éteint pendant la nuit et continue de me torturer. Je ne peux dormir que durant de très courtes périodes.

Pire encore, j’ai peur que la prof n’ait raison. Je veux jouir et je serais prête, en cet instant, à accepter les humiliations de n’importe qui pourvu qu’il me soulage.

Nul doute qu’à la fin de la semaine je ne serais qu’une coquille vide en quête de sexe. Et cette idée me terrifie…

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