Chapitre 23
/!\ Je me suis essayée à écrire une scène de sexe hard. J’ignore si le résultat est concluant mais dans tous les cas, âme sensibles, s’abstenir !
Des semaines et des semaines se sont écoulées depuis ma désastreuse tentative de fuite. Et notre situation à tous n’a pas changé. Nous continuons de subir ces cours ignobles et les attouchements des dominants. La gymnastique change peu à peu notre corps, le rend plus souple et plus apte à subir toutes sortes de vices pervers. Les khôlles et les cours de bondage pratique se succèdent, aussi humiliants les uns que les autres. Je fais ce que j’ai promis à madame Notat : faire profil bas. Plus de tentatives de fuite, plus de batailles contre les dominants. Je me contente de subir. Probablement sont-ils heureux d’avoir enfin réussi à me mater. Parfois, c’est l’impression que je me donne à moi-même. Au fond de moi, je continue à rêver de fuites et de liberté mais il s’agit de plus en plus de fantasmes et non d’un objectif à atteindre. Parfois, il me semble même que je n’ai jamais rien connu d’autre que cette vie d’objet sexuel…
Je me tiens devant la porte du bureau de madame Notat. Je n’ai pas encore toqué.
Qu’est-ce que je fiche ici ? C’est la question que je me pose chaque samedi. Pourquoi ce besoin de voir cette femme qui m’humilie et me torture ? Est-ce parce que de tous les dominants, elle est la seule à me porter un peu de considération ? Est-ce pour les quelques avantages que j’en tire une fois de temps en temps ?
Je me dégoute moi-même de la relation que j’entretiens avec elle.
Je toque et suis invitée à entrer. L’enseignante est assise sur le bureau, elle m’attendait. Comme à mon habitude, je m’agenouille après avoir fermé la porte.
« Lève toi. »
Je m’exécute et la femme emprisonne mes lèvres avec les siennes. Son baisé est dominateur, intense, presque douloureux. Mais comme à chaque fois, il déclenche une vague de feu dans mes veines qui me pousse à y répondre. Et comme à chaque fois, j’oublie mes doutes, mon dégout pour moi-même et cette femme, la peur que mes amis l’apprennent… J’oublie tout ce qui n’est pas madame Notat.
Peut-être à t’elle raison au final et qu’aucune autre raison que le désir ne me pousse à revenir la voir semaine après semaine.
Elle s’écarte et je recule d’un pas, tête baissée en signe de soumission, attendant anxieusement qu’elle m’explique la façon dont elle a prévu de m’utiliser cet après-midi.
« J’ai parlé à ton prof de sport, il semblerait que tu ne fasses pas beaucoup d’efforts en gymnastique. »
Je secoue négativement la tête et prends presque immédiatement une fessée.
« Je t’ai déjà dit de me répondre correctement.
- Pardonnez-moi. Monsieur Grigor a raison, je ne fournis pas tous les efforts que je devrai en sport.
- Pourquoi ?
- Je ne tiens pas à posséder un corps apte à subir les pires sévices… »
Madame Notat lâche un petit ricanement :
« Mauvaise idée. »
Je redresse la tête, curieuse :
« On te fera subir ces tortures, que ton corps soit suffisamment souple ou non. Moins tu fourniras d’efforts en gymnastique et plus tu souffriras le moment venu. »
L’enseignante me sourit, de son sourire froid :
« Après cet après-midi, tu seras plus volontaire en sport, crois-moi. »
De la pièce attenante, madame Notat tire un étrange appareil : la base est rectangulaire. De part et d’autre, deux tubes métalliques montent à environ un mètre de hauteur et un troisième les relie au sommet. Quatre paires de menottes, deux de chaque côté, y sont attachées.
J’ignore encore à quoi sert cette chose mais je sais que je ne vais pas apprécier…
Madame Notat me prend par la main et me tire gentiment vers la structure métallique. La barre du haut m’arrive au niveau de la taille.
La femme me menotte les deux pieds à l’appareil puis m’oblige à me pencher en avant, par-dessus la fameuse barre métallique.
« Penche-toi davantage. Je veux que tes mains touchent le sol. »
Je m’exécute, sentant déjà une douleur à l’arrière des cuisses.
Madame Notat saisit ma main droite, la passe derrière mes jambes, et la menotte à la chaine gauche de la structure. Puis elle prend ma main gauche et fait de même avec la menotte droite.
« Alors, que penses-tu de ta position ?
- Douloureuse… » Je gémis.
« Ça le serait moins si tu étais plus souple. »
La femme s’approche et me caresse les fesses.
« Ton cul ne m’a jamais été aussi accessible, ça me plais. »
La tête renversée en avant, je la vois prendre quelque chose dans son bureau. Quand elle se dirige de nouveau vers moi, je vois qu’elle tient une cravache.
Je tente de me débattre :
« Non pas ça, s’il vous plait ! »
J’ai conscience d’à quel point mes fesses sont exposées et vulnérables et je ne veux pas qu’elle en profite ainsi.
« C’est amusant quand on y pense. Chaque semaine tu viens me voir, ou tu me laisses venir à toi, tu me laisses t’attacher, te toucher, t’embrasser mais tu finis toujours par me supplier de ne pas faire telle ou telle chose. »
Je ne réponds rien, elle a raison bien sûr.
Elle caresse mes fesses et mes jambes avec la cravache, me faisant redouter le moment où le premier coup s’abattra. Lorsque cela finit par se produire, je lâche un petit cri de douleur.
« Compte ! Ne te trompe pas et ne dis rien d’autre !
- Un. »
Un deuxième coup s’abat sur mes fesses. Je continue de compter tout en sentant ma peau irradier de douleur.
Mes fesses et mes cuisses me brûlent de plus en plus au fur et à mesure que les coups s’enchainent.
A quatorze, je n’y tiens plus et finis par supplier l’enseignante d’arrêter.
« Je t’ai dit de ne rien faire d’autre que compter. On recommence :
« Non ! Je vous en prie ! »
Un coup, plus puissant que les autres, m’arrache un cri de douleur :
« On recommence. Et on recommencera aussi longtemps qu’il le faudra pour que tu la fermes. »
Je recommence donc, sentant les larmes couler sur mon front pendant que la douleur se fait de plus en plus forte.
Arrivée à seize, ma voix se fait plus faible et hésitante et je finis par rater un nombre.
« Raté, on recommence. »
Un gros sanglot m’échappe mais je ne tente pas de négocier. Je sais que c’est voué à l’échec.
La troisième fois est la bonne et arrivée à vingt, l’enseignante s’arrête.
Je pleure sans pouvoir m’arrêter, tant la douleur émanant de mes fesses et de mes cuisses est affreuse.
La femme se penche vers moi et sèche mes larmes. Même la tête à l’envers, je peux voir son sourire un peu navré :
« Combien de coups as-tu pris ? »
Je fais l’addition rapidement :
« Cinquante et un.
- Exact. Je me serai arrêtée à vingt dès la première fois. A l’avenir, fais ce que l’on te dit et cesse de rendre les choses plus difficile. »
Je déglutis et tente de reprendre le contrôle de ma voix :
« Compris. Vous… Vous voulez bien me libérer maintenant ?
- La position est douloureuse ?
- Oui, de plus en plus.
- Dommage. »
Je tente de réprimer un nouveau sanglot. Pourquoi je continue à avoir de l’espoir concernant l’humanité de cette femme ? Elle aime me voir souffrir, évidemment qu’elle va me laisser moisir dans cette position !
Madame Notat règle un petit chronomètre qu’elle pose sur son bureau puis s’approche de nouveau de mes fesses. Mais cette fois ci, sans désir de me faire mal.
« Je vais te donner beaucoup de plaisir pendant les vingt prochaines minutes. Mais sache qu’à chaque fois que tu jouiras, tu passeras une heure de plus dans cette position. »
Sur ces mots, elle enfouit sa tête au sein de mon intimité et commence un cunnilingus.
D’habitude, elle cherche toujours à me frustrer un peu. Là, pour la première fois, elle veut me faire jouir le plus rapidement possible. Sa langue, véritable experte, provoque une vague de plaisir terrible dès les premiers instants. La peur me prend en comprenant qu’en moins d’une minute, je viens déjà d’écoper d’une heure dans cette position absolument atroce.
« Non non non non… »
Je tente de lutter, de me concentrer sur la douleur qui irradie de mes fesses mais c’est inutile. Dans les minutes qui viennent, je jouis deux fois de plus et ai un orgasme.
« Stop, pitié stop, c’est trop… aaaaahhh »
Je lutte du mieux que je peux, mais mon sexe, devenu hyper sensible, me semble en cet instant incontrôlable.
Simple loque pantelante, je ne peux que gémir de plaisir sous le traitement de l’enseignante.
Mon corps se cabre une nouvelle fois. Bon sang, comment peut-elle faire cela en si peu de temps ?
Je tire sur mes chaines de toutes mes forces, moitié espérant m’éloigner de cette torture, moitié espérant que la douleur m’aide à lutter.
Lorsque le chronomètre sonne enfin, j’ai la sensation que mon corps a perdu toute sa consistance. Pantelante, gémissante, tremblante, je tente de reprendre mon souffle. Jamais encore je n’avais connu une telle expérience, si intense et si terrifiante. Mon cœur bat la chamade et a du mal à se remettre de la montée extrême de plaisir que je viens d’avoir en si peu de temps.
Madame Notat, visiblement très fière d’elle, se penche vers moi :
« A ton avis, combien de fois viens-tu de jouir ? »
Je gémis et d’une voix faible, je réponds :
« Aucune idée. Trop…
- Cinq fois. Félicitation. »
Son sourire est incroyablement mauvais.
« Vous allez me laisser cinq heures dans cette position ?
- Oui »
La peur me serre l’estomac. Je m’estime incapable de tenir cinq heures ainsi. Penchée en avant comme je le suis, la douleur irradiant de mes jambes me semble pire à chaque minute.
« Tu ne me supplies pas aujourd’hui ?
- Je sais que mes suppliques n’y changeront rien.
- Exact. Mais ça m’excite de te voir essayer. »
Elle m’observe un instant.
« Et si je menace de t’équiper du trio vibro /pince à sein / bâillon ? »
Pendant un instant, j’imagine la torture d’être prisonnière de cette position avec un vibro qui torture mon sexe encore trop sensible, des pinces qui bleuissent mes tétons et un bâillon qui m’écartèle la mâchoire.
« Non, pas ça en plus, pitié… »
Le désespoir qu’elle entend dans ma voix doit suffire à l’exciter et elle n’insiste pas.
Elle s’assied à son bureau et commence à travailler.
Le temps passe et ma position est de plus en plus douloureuse. Un gémissement de douleur m’échappe et je vois la prof sourire discrètement en retour.
Je crois bien que jamais le temps ne m’a paru aussi long. L’unique horloge de la pièce est hors de ma vue, je n’ai aucun moyen de savoir depuis combien de temps je suis dans cette position.
Un nouveau gémissement de douleur, bien plus désespéré que le premier, m’échappe.
« Ce que j’aime t’entendre souffrir… »
La luminosité baisse lentement dans la pièce.
Depuis un moment déjà, l’enseignante est partie aider à la préparation de la “surprise de Noël“. J’ignore de quoi il s’agit exactement, une sorte de tradition parait-il. Les profs ont juste laissé entendre que c’était un jeu entre nous et la classe dominante. Ça aura lieu ce soir.
Alors que j’étais persuadée que mon corps allait se disloquer de douleur, l’enseignante revient enfin. Elle me détache et je peux redresser mon corps endolori.
Je m’étire douloureusement pour tenter de décrisper mes muscles tétanisés.
« Maintenant va te préparer. Dépêche-toi d’aller à la cantine puis habille-toi avec les vêtements déposés dans ta chambre. A 20 heures précises, sois dans la cours avec tes camarades.
- Oui madame. »
J’atteins douloureusement la cantine. Sur le chemin, j’aimerais voir ce que les enseignants ont prévu pour nous mais des draps camouflent le tout.
Je rejoins mes amis, nous nous dépêchons de manger puis retournons dans nos chambres.
J’ouvre le sac que quelqu’un a déposé sur mon bureau et y découvre, non sans surprise, des vêtements de noël : une robe rouge avec du coton blanc, très courte et qui, sans surprise, révèle mes seins. Des bottes à talons hauts qui montent jusqu’aux genoux.
Il n’y a bien sûr pas de culotte mais je suis tellement habituée désormais à me promener le sexe à l’air que je ne m’en formalise pas.
Le reste en revanche m’inquiète davantage. Mais je suis tellement accoutumée à l’horreur que je place sans hésiter les pinces à seins sur mes tétons. Ces dernières me font grimacer de douleur. Même après plusieurs semaines, je n’y suis pas totalement habituée.
Étrangement, les pinces sont munies de clochettes qui tintent à chaque mouvement.
« Ridicule… » Je marmonne.
J’enfile enfin le harnais de tête muni d’un bâillon.
Ce qui m’effraye est que tout dans ce costume est prévu pour que nous ne puissions pas le retirer : cadenas qui ferment les bottes, système d’aimantation pour les pinces à seins, cadenas verrouillant le harnais et son bâillon.
Une fois enfilé, ce costume constitue à lui seule une geôle ridicule et inconfortable.
Habillée de la sorte, je descends jusque dans la cours. Chacun de mes pas est marqué par le ridicule tintements des clochettes suspendus à mes seins. De plus, les talons sont vraiment malcommodes pour marcher : très fins, trop haut, j’ai les pires difficultés à ne pas perdre l’équilibre.
Je rejoins mes amis qui m’attendent à l’entrée de l’internat. Fabien ne porte pas de robe et de talons hauts mais sa tenue semble tout aussi inconfortable et ridicule que la nôtre.
Tous ensemble, nous nous approchons du groupe pour découvrir ce qui nous attend.
Comme prévu, la surprise est mauvaise… Vraiment mauvaise… A quelques pas de monsieur Pirot se trouve douze engins qui ressemblent à des chevaux d’arçon. Mais tous sont équipés d’un système de piston qui permet de mettre en mouvement deux énormes godes. Trois des machines, visiblement réservées à nos soumis masculins, ne sont équipées que d’un plug.
Jade me prend la main et, terrorisée l’une comme l’autre, nous attendons les explications.
« Bonjours à tous et à toutes et bienvenue à notre rassemblement annuel ! »
L’homme pointe du doigts notre groupe de soumis et reprend :
« Pour les soumis qui ne connaissent pas notre tradition, laissez-moi vous expliquer. A l’approche de noël, nous organisons un jeu entre les deux classes. Ce jeu va prendre la forme d’un cache-cache géant qui durera jusqu’à l’aube. Votre but est de rester caché jusqu’à l’aube. Si vous êtes découvert par un dominant, il vous amènera ici et vous serez ligoté à ce magnifique objet jusqu’à la fin du jeu. Si j’en crois les témoignages des années passées, ça n’a rien de très agréable. »
Les enseignants et les apprentis dominants s’esclaffent bruyamment et, en guise d’exemple, le directeur met en route l’un des chevaux d’arçon. Les godes commencent leur mouvement de va-et-vient. En quelques instants je comprends que l’objet est une véritable torture : brutal, régulier, infatigable. J’ose à peine imaginer ce que c’est que de le subir pendant des heures entières.
« Vous avez une demi-heure pour vous cacher. Jusqu’à présent aucun soumis n’a gagné mais peut-être allez-vous déjouer le sort ce soir. »
Son sourire montre bien qu’il n’en pense pas un mot. Je contemple notre accoutrement ridicule : des talons haut qui nous empêchent de courir, des clochettes qui anéantissent toutes tentatives pour se déplacer silencieusement et un bâillon qui nous empêche de communiquer et donc d’élaborer une stratégie. Le but n’est pas d’assister à une compétition équilibrée mais de voir les dominants l’emporter et les soumis être torturés.
« Vous avez une demi-heure à partir de … maintenant ! »
Les douze soumis commencent immédiatement à s’enfuir dans toutes les directions. Jade et Fabien me font signe de me joindre à eux mais je refuse d’un signe de tête. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de rester groupé ce soir.
Je m’arrête et prends cinq minutes pour réfléchir. Cette nuit, le but n’est pas de gagner mais d’échapper le plus longtemps possible au cheval d’arçon.
Brusquement, j’ai une idée. Si ça fonctionne, non seulement j’échapperais à la torture mais en plus, je serais en relative sécurité vis-à-vis des dominants.
Je me précipite dans l’internat en direction de ma chambre.
J’arrive rapidement devant ma porte. Pendant un instant, je crains que les gardes ne l’aient verrouillé mais je parviens à entrer sans problème.
Je voulais m’enfermer dans la cage qui me sert de lit mais je me rends compte que c’est impossible et me maudis de ne pas y avoir pensé plus tôt. Cette dernière est prévue sur mesure pour mon corps afin que je sois incapable de bouger d’un centimètre une fois à l’intérieur. Ce qui signifie qu’avec mes bottes à talons hauts, je ne peux pas m’y enfermer. Je tente de les retirer mais les cadenas m’en empêchent.
Je m’assieds sur la chaise et me prends la tête entre les mains. Mon seul but cette nuit est d’échapper à la violence des godes du cheval d’arçon. Je suis même prête à subir celle des apprentis dominants si c’est ma seule autre option…
J’ai une idée mais je prends le temps de peser le pour et le contre avant de me décider.
Non vraiment, aucun endroit dans ce lycée n’est à l’abri des dominants ce soir, je n’ai donc pas le choix…
La mort dans l’âme, je quitte donc ma chambre et me rend dans celle d’Alice, la dernière du couloir.
Alice n’ayant pas fait de grosse bêtise, elle possède encore un lit normal avec la paire de menottes qui va avec.
Je réfléchis une dernière fois à mes options, puis, à contrecœur, m’enchaine au mur. Lorsque les dominants me trouverons, ils auront tout le loisir de jouer avec moi mais au moins, puisque les menottes ne s’ouvrent pas avant 7 heure du matin, j’échapperais à la torture promis par monsieur Pirot en bas.
J’ignore exactement combien de temps j’attends avant d’entendre des voix dans le couloir. De plus en plus terrifiée, je les entends fouiller chambre après chambre et se rapprocher de là où je suis.
Enfin, la porte de cette pièce s’ouvre. Le cœur au bord des lèvres, j’attends de voir le visage de mes futurs tourmenteurs.
Un gémissement pitoyable m’échappe en reconnaissant Mathieu et Léna.
Le jeune homme à un large sourire en me reconnaissant :
« Leïla ! J’espérais tellement être celui qui tomberait sur toi. »
Puis il se tourne vers la jeune fille à ses côtés :
« Léna, ma chérie, va demander au gardien à la loge d’ouvrir les menottes des chambres. »
Mathieu doit voir mon visage se décomposer car il se tourne vers moi, sourire aux lèvres :
« Quoi ? Tu n’imaginais quand même pas que ces menottes ne pouvaient pas s’ouvrir ? »
Je lutte contre les larmes, me détestant pour ma stupidité. Non seulement je vais être soumise au bon vouloir de Mathieu de de sa cinglée de copine mais en plus, je n’échapperai pas à la torture du cheval d’arçon. Comment avais-je pu être aussi stupide ?!
Mathieu grimpe sur le lit et commence à me malaxer les seins sans aucune douceur.
Peu de temps après, un déclic se fait entendre et mes bras retombent.
Le jeune homme en profite pour me tirer et s’avachir complétement sur moi. D’une main, il maintient mes deux poignets prisonniers sur l’oreiller. Pendant qu’il mordille ma nuque, son autre main se glisse dans mon entre jambe et commence à titiller mon intimité.
« Tu es toute à moi ce soir ma belle. Et quand j’en aurai marre, je te ramènerais en bas et te regarderais te faire prendre par deux gode énormes le restant de la nuit. »
Je me débats sous son poids mais c’est inutile, il est bien trop fort pour moi.
Lorsque la porte s’ouvre de nouveau, l’apprenti dominant redresse la tête :
« Léna, s’il te plait, fouille dans l’armoire et trouve moi deux paires de menottes. »
Sur ces mots, Mathieu m’oblige à me redresser et m’amène au milieu de la pièce.
La jeune domina tend une paire à son petit ami et ce dernier m’attache les poignets dans le dos. Avec la deuxième paire, il attache mes deux bras ensemble juste au-dessus du coude. La position me donne l’impression que mes épaules vont se déboiter.
« Qu’est-ce que l’on en fait ? » Demande Léna.
« Ce que l’on veut. Ce soir, c’est sexe à volonté. »
Je sens mon estomac se contracter douloureusement en entendant cette réponse.
Le jeune homme se place dans mon dos, prêt à me pénétrer.
« Attends un instant, je suis sûr que je peux faire sauter le bâillon. Ça nous donnerait accès à sa bouche en plus. »
Mathieu m’oblige à me placer à genoux devant Léna. Cette dernière détache sa pince à cheveux et entreprend de déverrouiller le cadenas du bâillon.
A mon grand désarroi, elle y parvient en très peu de temps.
J’ai tout juste le temps de reprendre ma respiration que l’apprenti dominant me glisse un autre bâillon dans la bouche, en forme d’anneau cette fois.
Puis il me redresse et reprend sa position d’origine.
D’un coup sec, il me pénètre l’anus et commence ses va-et-vient.
La douleur est atroce, mes gémissements se font désespérés et cela les amuse.
Léna, équipée d’une ceinture gode qu’elle a trouvée dans l’armoire, se place devant moi et commence à me prendre par l’avant. Mathieu m’écrase littéralement les seins tandis que Léna enfonce ses ongles profondément dans la peu de mes fesses.
Leurs coups de reins brutaux en moi secouent mon corps tout entier et mes seins tressautent de la façon la plus vulgaire qui soit. Les clochettes qui y sont accrochées tintent sans discontinue, rajoutant une touche d’humiliation à cette scène.
Leur double pénétration est une véritable torture pour moi et je hurle malgré le bâillon.
Au bout d’une éternité, Mathieu se retire et m’oblige à m’allonger au sol sur le dos. Le poids de mon corps écrase mes bras attachés dans mon dos et me fait venir de nouvelles larmes de douleur aux yeux.
Le jeune homme se place sur moi et commence à me pénétrer par l’avant.
Léna, qui s’est débarrassée de sa ceinture, s’assoit sur mon visage et place son intimité juste au niveau de ma bouche grande ouverte.
« Fais-moi jouir ! »
Prise violemment par Mathieu, je me retrouve en même temps à fouiller le sexe de Léna avec ma langue. De la cyprine me coule dans la bouche et je sens quelqu’un me griffer les seins.
Mathieu jouis en moi dans un râle terrible et se retire.
Cela me permet de mieux me concentrer sur mon cunnilingus et je finis par faire jouir Léna qui déverse des flots de cyprine sur mon visage.
La jeune fille se relève. Mathieu m’attrape brusquement par les cheveux et me redresse sur les genoux.
« Nettoie-moi au lieu de pleurer. »
Je prends son sexe en bouche et tache de le laver, goutant ma cyprine mais aussi un arrière-goût atroce de merde.
Le jeune homme se tourne vers sa copine :
« J’ai encore assez d’énergie pour toi si tu veux. »
Les deux dominants me recouchent au sol et entreprennent de se faire l’amour juste au-dessus de mon visage. J’ai une vue imprenable sur les coups de reins de Mathieu et leur plaisir coule sur mon visage et dans ma bouche.
C’est de loin la pire humiliation que j’ai connu jusqu’à présent...
Lorsque Léna hurle de plaisir, j’aimerais me détourner mais je n’en ai pas le temps. Mathieu, au lieu de jouir en elle, se retire juste à temps pour m’envoyer sa semence au visage.
Ils se redressent et prennent le temps de reprendre leur souffle.
Puis Mathieu me redresse à son tour et me détache les bras :
« Mains sur la tête. Et ne t’avise surtout pas de bouger. »
Je m’exécute et vois avec horreur Mathieu s’emparer d’un martinet et d’une cravache :
« Choisis ton arme ma chérie. »
La jeune fille choisit le martinet. Puis ils tournent autour de moi comme deux prédateurs.
Le premier coup, sur mes fesses, m’arrache un gémissement de douleur. Comme un signal, ce gémissement déclenche une cascade de coups sur l’ensemble de mon corps.
Mes plaintes assourdies deviennent rapidement de véritable hurlements de douleur.
J’ignore combien de coups je prends avant de m’effondrer au sol, exténuée, au bord de l’évanouissement.
J’en viendrais presque à souhaiter être en bas, sur ce cheval d’arçon, plutôt qu’aux mains de ces deux cinglés.
Léna pose la chaise en face de moi et s’assied dessus. Elle ôte chaussures et chaussettes et me présente son pied :
« Lèche soumise. »
Mortifiée, je m’exécute néanmoins et lui lèche les pieds, signifiant par-là ma totale soumission et impuissance. La scène fait beaucoup rire Mathieu :
« Pouah ! Elle lècherait vraiment n’importe quoi ! »
Au bout d’un moment, ils me redressent et me prennent par les bras.
« Tu sais ce qui t’attends n’est-ce pas ? »
Exténuée aussi bien physiquement que moralement, je ne tente même pas d’hocher la tête et me contente de suivre les deux apprentis dominants.
Ils me trainent en bas et m’amènent auprès de monsieur Pirot.
Sur les chevaux d’arçon se trouvent déjà Alice, Anaïs, Mathias, Maxence et Zoé. Et leurs hurlements, tout juste étouffés par les bâillons, ne laissent aucun doute quant à la douleur qu’ils ressentent.
Le directeur me fait m’allonger à plat ventre sur le cuir avant de me ligoter bras et jambes aux pieds de l’objet. Je me retrouve incapable de faire le moindre geste, impuissante, ne pouvant rien faire d’autre que d’attendre la torture. L’homme introduit les deux godes dans mon vagin et mon anus puis lance la machine.
Je sens les deux objets me pénétrer brusquement. Leur taille m’arrache un cri de douleur mais déjà, ils se rétractent pour lancer leur deuxième attaque.
Mes parties intimes, déjà douloureuse après le traitement reçu des deux apprentis dominants, semblent s’embraser tant la douleur est forte.
Mathieu et Léna s’assoient non loin et profitent du spectacle que j’offre ainsi prise par deux énormes objets sexuels.
Le temps passe et les deux godes poursuivent leur office, faisant de moi une loque gémissante de douleur.
Emma, Juliette et Cloé nous ont rejoint depuis un moment déjà et je pris pour Fabien et Jade.
Brusquement, des murmures enthousiastes me sortent de ma torpeur. Je redresse la tête et observe deux dominants qui apportent avec eux Jade, Fabien et Romane.
Je vois immédiatement que mon amie n’est pas bien : sa façon de marcher est étrange.
Lorsque le groupe s’approche et commence à parler, je comprends qu’une ceinture métallique emprisonne un vibro et deux godes vibrant dans son sexe et son anus.
Monsieur Pirot demande alors :
« Où est la clef de la ceinture de chasteté de Jade ?
- Je lui ai fait avaler. » Répond Romane, à qui les deux adultes ont retiré le bâillon.
On sent une certaine fierté dans la voix de la jeune fille. A ces mots, madame Notat éclate de rire.
Quant à moi, je sens la haine m’envahir. C’est donc Romane qui a torturé ainsi mon amie ?!
Monsieur Pirot, tout en retenant un sourire, appelle un garde :
« Raccompagne la jeune fille dans sa chambre et couche là dans la cage qui lui sert de lit. Nous attendrons que la batterie de la ceinture soit vide avant de la lui retirer.
- Bien monsieur. » Acquiesce l’homme tout en empoignant une Jade au bord de l’orgasme et pleurant à chaudes larmes.
Le directeur se tourne de nouveau vers la soumise tortionnaire :
« Eh bien jeune fille. Il est rare de voir une soumise en torturer une autre. Tu as une explication ? »
L’homme ne semble pas vraiment fâché. Depuis des semaines déjà, on sent que parmi les soumis, Romane est la petite chouchoute du corps enseignant.
La jeune fille, tout en soutenant le regard du directeur, hoche négativement la tête et affirme :
« Ça me plait, c’est tout. »
Monsieur Pirot et madame Notat échangent un sourire.
Romane se tourne ensuite vers moi. Son sourire indique clairement qu’elle aime me voir dans cette position d’impuissance. Ses yeux brillent de malveillance en voyant mon corps lutter inutilement contre mes liens.
« Dans quelques instants tu seras à sa place, cela ne t’inquiète donc pas ? » Demande madame Notat à la jeune fille.
Cette dernière secoue négativement la tête sans me quitter du regard.
Et alors que les godes continuent de me torturer, je soutiens son regard et tente de lui faire comprendre toute la haine que j’éprouve pour elle…
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