Mes yeux s’écarquillent d’horreur et je bondis sur mes pieds.

Tremblantes de tous mes membres, je me penche vers le fauteuil qui m’accueillait il y a quelques instants à peines.

Aucun doutes là-dessus, le faible bruit de respiration que j’entends est bien émis par le meuble lui-même. Un gémissement de terreur m’échappe. Car je viens de comprendre que j’étais assise sur une personne vivante. Un ou une esclave est prisonnier ici, obligé d’adopter la position douloureuse et humiliante d’un meuble de salon.

En me concentrant, j’arrive d’ailleurs à distinguer la forme du corps : le dos et la tête du malheureux esclave sont maintenus par une sorte de siège horizontal pourvu de quatre pieds. Les jambes du prisonnier sont repliées de sorte à ce que ses genoux soient en contact avec sa poitrine. Les jambes, des genoux aux chevilles, sont étendues afin de créer le dossier contre lequel je me suis adossée il y a quelques instants. Et le tout est couvert de latex et de tissus, si bien que l’on ne voit rien au premier abord.

J’ignore comment le corps de l’esclave est maintenue ainsi mais je me doute que c’est incroyablement douloureux. Et surtout, la terreur me submerge à l’idée d’être la prochaine à finir transformée en meuble grotesque.

     Je me redresse, à la recherche d’une échappatoire. Peut-être puis-je profiter de l’absence de l’homme pour m’enfuir loin d’ici. Mais le rire froid qui retentit dans mon dos m’ôte tout espoir. Très lentement, je me retourne pour faire face à l’homme que je prenais encore pour un sauveur il y a peu.

Son sourire et ses yeux n’ont plus rien de réconfortant et je m’étonne de m’être sentie en sécurité près de lui.

« Alors tu as enfin compris ? »

Il s’avance jusqu’à être au niveau du “fauteuil“ et caresse doucement les jambes du malheureux prisonnier.

« Eh oui, tu es arrivée au bon endroit. Mais j’apprécie particulièrement de jouer ce sale tour aux stagiaires que je reçois. J’aime voir la terreur remplacer l’espoir lorsque vous comprenez enfin ce qui se passe dans cette maison. »

L’homme donne une fessé à son esclave avant de reprendre la parole :

« Mais j’en oublie la politesse la plus élémentaire. Je suis Thomas Land, mais pour toi ce sera maître. Ton enseignante, Aurélie Notat, me contacte toujours lorsqu’elle a besoin de faire comprendre à un soumis récalcitrant quelle est désormais sa place. Et quoi de mieux pour cela que de vous transformer en vulgaire objet ? »

Je déglutis, morte de peur devant l’homme. Il est encore pire que ce que j’avais imaginé.

     Mon maître de stage fait un vague signe en direction du fauteuil et continue :

« Celle-ci s’appelle Léa. Elle a été ma toute première acquisition, il y a presque vingt ans. Et elle vit ainsi depuis tout ce temps. Les deux seules fois où elle a été libre, c’est lorsqu’un stagiaire à pris temporairement sa place. »

La voix chevrotante, je demande :

« Vous… Vous allez me mettre à sa place ?

- Je ne sais pas encore. D’abord, je vais te présenter tous mes esclaves et leur rôle. Puis tu prendras la place de l’un d’eux durant les deux semaines que dure ton stage. »

Je regarde la fameuse Léa, terrorisée à l’idée d’être dans la même posture qu’elle. L’idée de la vie qu’elle mène depuis vingt ans me rend malade. Servir un maître n’est déjà pas une idée très plaisante mais alors être transformée en meuble ainsi, la mort est sans doute préférable à ça…

     « Suis-moi. »

A contre cœur, je suis mon maître. Il me mène vers sa salle à manger où la table attire immédiatement mon attention. De part et d’autre du long rectangle de verre se tiennent deux autres esclaves. Penchés à 90° sous le plateau, ce dernier repose sur la moitié supérieure de leur corps. Leurs bras sont tendus vers l’arrière et leurs mains tiennent l’extrémité de la planche de verre. Au centre de la table, sous le plateau, leur tête est recouverte d’une cagoule en latex qui leur ôte la vue et la parole.

Mon maître s’approche et ouvre une fermeture éclair sur la combinaison de l’un des esclaves. Il en sort un sexe masculin qu’il entreprend de masturber.

« Ces deux-là sont frères. Marc et Sylvain. Je les ai depuis environ 12 ans. »

Un sourire cruel vient orner les lèvres de l’homme.

« Crois-moi, ça n’a pas été évident de leur faire adopter cette posture à long terme. Regarde leur pied, ils sont prisonniers d’une lourde planche. Quant-au plateau, j’ai dû le coller sur les combinaisons. Et lorsque je place un stagiaire ici, c’est une opération un peu délicate qu’il faut effectuer. Vois-tu, la combinaison ne peut pas bouger, il faut donc l’enfiler directement ici tout en soutenant la partie de la table où s’effectue le changement. »

    Je me sens blêmir devant cette horreur. Mais en même temps, une curiosité morbide fait son apparition devant le spectacle que m’offre ces deux hommes. Cependant, peu désireuse de dire quoi que ce soit, je pince les lèvres sans rien dire. Mon maître, qui s’en ai aperçu, me dit :

« Si tu as une question, pose là maintenant. Très bientôt, tu ne pourras plus rien dire.

- Comment faites-vous pour… les nourrir et pour leur… leurs besoins naturels ?

- Le nourrissage se fait en leur enfonçant un tube dans la gorge une fois par jour. Quant-aux déjections, je m’en occupe à l’aide d’un outil adapté une à deux fois par jour.

- Un appareil adapté ?

- Oui. Les hommes pissent dans une cuvette et j’enfonce un tube aux femmes. Quant-aux excrément, un lavement et un tube font très bien l’affaire. »

     Avant que je n’ai pu rajouter quoi que ce soit, mon maître à déjà tourné les talons et m’entraine vers une autre partie de la maison. Nous arrivons rapidement dans son bureau. Là, face au bureau, se trouve une chaise. Ou plus exactement, une femme dont le corps adopte une posture permettant de s’assoir sur elle. Elle-même est assise sur une sorte de bâton qui s’évase en arrivant au sol. Ses bras sont maintenus en l’air et ses genoux forment un angle de 90°.

L’homme s’assoit et s’adosse contre la poitrine de la malheureuse.

« Celle-ci s’appelle Sophie. Je l’ai depuis 8 ans environ. Le siège sur laquelle elle est assise et composée de deux énormes godes. »

Courageusement, je reprends la parole. Sous le coup de la peur, ma voix est si aigu que je la reconnais à peine. Mais sachant que c’est le sort qui m’attend pour les deux prochaines semaines, je veux en savoir le plus possible.

« Comment se fait-il que leurs muscles ne s’atrophient pas avec le temps ? »

Mon maître sourit, se relève puis appuie sur un bouton placé sur la combinaison de la pauvre femme au niveau de la cheville droite.

Immédiatement, la malheureuse se met à trembler et un très léger gémissement se fait entendre.

« Stimulation électrique. Tous les deux ou trois jours pendant au moins une demi-heure.

- Et… c’est douloureux ? »

Le sourire du dominant s’agrandit :

« Très. Aller vient, je te montre ma dernière esclave. »

     La boule au ventre, je le suis jusqu’à une porte close.

« J’ai deux salles de bain chez moi. Celle que je t’ai montré tout à l’heure et celle-ci. »

Il ouvre la porte et s’engouffre dans la pièce.

Face au spectacle que je découvre, mes yeux s’agrandissent et ma bouche s’ouvre d’effroi.

Une femme d’une quarantaine d’année est prisonnière du sol. Enfermée dans ce qui ressemble à un énorme bloc de résine, seuls ses seins et son visage sont libres. Ce dernier est au centre d’un demi-cylindre de faïence creux et sa bouche est déformée par un énorme anneau métallique qui l’oblige à garder la bouche grande ouverte. Une odeur infecte s’élève de la pauvre femme et ses cheveux sont humide.

« Deux cathéters lui permettent de faire ses besoins sans bouger et un petit vibro, dont j’ai la télécommande, est installé sur son clitoris pour que je sois en mesure de… l’occuper. »

Mon maître se tourne vers moi et sourit :

« Elle s’appelle Stella. As-tu compris à quoi elle me servait ? »

Très lentement, je hoche la tête. Oui, j’ai compris. Cette femme est un urinoir…

Mon maître sourit de toute ses dents. Puis il pose ses pieds sur les seins de la pauvre femme, ouvre sa braguette et en sort un sexe de belle taille. Je détourne les yeux alors qu’un faible gémissement s’échappe du cylindre. Gémissement qui cesse dès que le jet se fait entendre.

« Bien sûr, tu ne pourras pas prendre sa place. Enfermer quelqu’un dans de la résine prend trop de temps. A la place, si je veux que tu joues l’urinoir pendant deux semaines, je t’enfermerais dans une caisse. Après tout, même si tu bouges, le principal est que tu gardes la bouche grande ouverte, n’est-ce pas ?. »

Je suis à deux doigts de fondre en larmes sous le coup de la terreur. Ce type est complétement malade !

     J’ignore combien de temps je reste dans cette pièce à contempler l’esclave prisonnière de la résine. Son état me terrorise littéralement. Et le regard qu’elle me lance me déchire le cœur. Nul doute qu’elle préférerais la mort à ce qu’elle vit actuellement.

Finalement, mon maître finit par me saisir le bras et me trainer à sa suite. Je le suis jusque dans le salon. Là, il saisit une feuille et un stylo dans un tiroir puis s’assoie lourdement sur la femme qui lui sert de fauteuil.

« A genoux ma belle soumise, nous devons discuter. »

Je m’exécute en tremblant. Je crois qu’il s’apprête à décider de mon sort…

Sur sa feuille, il note en gros : FAUTEUIL, SIEGE, TABLE M, TABLE S, URINOIR puis déchire le tout de sorte à avoir les cinq mots sur des morceaux séparés. Enfin, il pose les cinq rôles sur la table face à nous et m’ordonne :

« Maintenant, à toi de choisir qui tu vas remplacer. Fais le bon choix, les deux semaines que tu vas passer pourraient être particulièrement atroce si tu te trompes.

- Je… J’ai vraiment le droit de choisir ?

- Oui, puisque je te le dis. »

Je contemple les cinq morceaux de papier, apeurée. C’est à moi de choisir quel meuble je vais devenir. Or je les trouve tous atroce.

     Je respire un grand coup et réfléchis sérieusement. De toute évidence, pas l’urinoir. L’idée même de me faire pisser dessus durant deux semaines me donne envie de vomir. La chaise de bureau non plus ne me dit rien qui vaille. Être positionnée ainsi sur deux godes, les mains en l’air, en attendant que quelqu’un s’assoit… Non merci… La table est à peine mieux. La position à 90° doit être absolument atroce à conserver. Et puis savoir que mon maître aurait un accès si simple à mon intimité me terrifie.

Reste le fauteuil. Atroce sans l’ombre d’un doute mais moins que les quatre autres possibilités.

La main tremblante, je saisis le petit papier portant la mention FAUTEUIL puis relève les yeux vers l’homme. Ce dernier sourit largement puis ordonne :

« Déchire-le.

- Que… Quoi ?

- Déchire le. Le choix se fera parmi les autres. »

La nausée me submerge et je suis à deux doigts de vomir. Il voulait que je sélectionne le moins pire selon moi pour m’ôter cette possibilité.

Très lentement, je m’exécute et réduit le papier en confettis.

Pendant ce temps, mon maître a récupéré et plié les quatre autres morceaux avant de les mettre dans une tasse. Il me tend ensuite le mug et dit :

« Pioche. Ce sera ton rôle. »

Je contemple le fond de la tasse et vois les papiers. Sur l’un d’entre eux est écrit URINOIR. Celui-ci plus que les autres, si je le choisis, les deux prochaines semaines vont se rapprocher de l’enfer. En réalité, c’est même pire que cela. L’idée même de ce que ce serait me pétrifie.

Je mets tant de temps à me décider que l’homme menace :

« Il te reste cinq secondes pour choisir. Passé ce délai, c’est les toilettes directes ! »

Terrorisée, j’enfonce très brusquement ma main dans le mug et attrape un papier au hasard. Mes mains tremblent tellement que j’ai toute les peines du monde à le déplier. Lorsque j’y parviens enfin, un bref soupir de soulagement m’échappe en voyant apparaître le mot CHAISE.

     Mon maître m‘a enfermée dans sa cave en attendant de faire sortir Sophie de sa combinaison.

Moins de vingt minutes plus tard, il revient en portant une jeune femme dans ces bras. Cette dernière à l’air relativement petite et a des cheveux bruns collé par la sueur.

L’homme la dépose au sol sans douceur puis se tourne vers moi :

« Je dois nettoyer la combinaison, je viens te chercher dans une demi-heure. »

Je me sens blêmir et ne répond rien.

L’homme fait un signe de tête vers une lourde et solide caisse en bois dans un coin de la pièce :

« Pendant mon absence, fais-la entrer dedans, ce sera sa chambre pour les deux prochaines semaines. Si elle n’y est pas enfermée à clef lorsque je reviens, tu sais où tu finiras n’est-ce pas ?

- Oui maître… »

Sitôt que mon maître est partit, je me précipite vers la jeune femme. Cette dernière est consciente mais ne parviens pas à bouger. Elle a été privée de mouvement si longtemps qu’elle est incapable d’exécuter le moindre geste. Elle se contente de rester prostrée au sol, sans rien dire. Je ne suis même pas sûre qu’elle me voit.

Me dégoutant moi-même, je murmure :

« Je suis désolée mais tu dois te lever. Ton… Notre maître vient de donner des instructions. »

N’obtenant aucune réponse, je la secoue légèrement :

« Allez, debout… »

La pauvre ne réagit toujours pas.

    J’essaie de faire réagir la femme, de lui parler et de la secouer. Mais elle garde les paupières étroitement closes et ne bouge pas. J’ignore même si elle est encore consciente.

Le temps passe et je sais que, très bientôt, notre maître va revenir et mettre sa menace à exécution. Je finis par prendre une décision. Morte de honte d’être obligée d’agir de la sorte, je passe mes bras sous ses aisselles et la soulève. Un long gémissement lui échappe alors que je la traine en direction de la caisse en bois.

Je la dépose avec le plus de douceur possible devant la boite afin de d’en soulever le couvercle. Lorsque je me tourne de nouveau vers elle, Sophie a ouvert les yeux. Ses iris transmettent toute la douleur qu’elle ressent et je vois bien qu’elle a du mal à faire le point sur moi.

Doucement pour ne pas l’effrayer, je me penche vers elle et murmure :

« Je suis vraiment désolée mais notre maître a donné des instructions. S’il te plait, lèves toi, je vais t’aider à… »

Je ne finis pas ma phrase. La honte est de plus en plus cuisante.

     Sa voix se fait entendre. Tellement faiblement que je dois m’accroupir à ses côtés pour comprendre ce qu’elle me dit.

« Je… ne veux pas… pas dedans. S’il te plait… ne m’oblige pas à… pas dedans. Je veux profiter… je n’ai pas été libre de mes mouvements depuis… depuis des années. Pas la caisse… »

Je me mords la lèvre, au bord des larmes, puis je réponds doucement :

« Je suis désolée mais je n’ai pas le choix.

- Pas dedans… »

Malgré ses membres tremblants et sa faiblesse, elle commence à ramper lentement pour s’éloigner.

J’hésite un court instant. Mais la menace de finir en urinoir pour deux semaines est trop atroce. C’est donc le cœur au bord des lèvres que je me lève et rattrape Sophie.

Tout en essayant d’ignorer ses sanglots, je la saisis et la traine de nouveau près de la boite. Et cette fois ci, je la soulève pour la faire entrer de force à l’intérieur. Elle tente de m’opposer une résistance mais elle est bien plus affaiblie que moi et je n’ai pas trop de difficultés à la faire entrer dans la caisse. La pauvre est obligée de se contorsionner dans une position probablement très douloureuse pour entrer dans l’espace réduit.

« Non ! Je t’en prie, non !! »

Quelques larmes m’échappent tandis que je referme le couvercle et y appose les deux cadenas.

Dans mon dos, quelqu’un éclate de rire et je me retourne d’un bond, le cœur battant la chamade.

Mon maître est revenu dans la pièce, portant la combinaison en latex. Et il sourit de toute ses dents.

« Eh bien, tu n’auras pas eu trop de mal à te laisser convaincre d’enfermer mon esclave. Tu ne vaux pas beaucoup mieux que moi, tu ne crois pas ?

- Vous m’y avez forcée !

- Non pas du tout. Tu as choisi par toi-même de la mettre dans cette position afin de sauver tes fesses. »

Je ne trouve rien à répondre et me mors la lèvre inférieure, plus honteuse que jamais.

     L’homme s’approche et déplie le “vêtement“.

« Sophie est légèrement plus petite et plus mince que toi. Mais malgré cela, tu devrais rentrer dedans sans trop de difficultés. »

Mon maître me tend la combinaison. Je l’attrape puis m’assois sur le sol afin d’enfiler plus aisément les jambes. Il me faut beaucoup d’efforts pour y parvenir mais, centimètre par centimètre, je rentre dedans. La matière dont est faite la combinaison est bien plus rigide que le latex que je connais, rendant difficile le moindre mouvement.

Je me redresse maladroitement et peine à garder l’équilibre sur les immenses talons intégrés.

    L’homme m’aide ensuite pour les bras. Ces derniers, afin de conserver la position levée, sont reliés à la cagoule de la combinaison par un tube rigide. Un autre tube relie les deux poignets ensemble afin d’obliger les deux bras à rester proches.

J’ai toute les peine du monde à enfiler le tout et, lorsque j’y parviens, la sensation de constriction est presque insupportable. Je suis couverte de latex et seuls mon visage et mes parties intimes sont encore accessibles. Et pour ne rien arranger, mon maître referme la fermeture éclair dans le dos de la camisole. Cette dernière se resserre encore un peu, m’étouffant à moitié. Enfin, l’homme appose un cadenas sur le haut du zip. En entendant le clic familier, je sais que je suis prisonnière pour les deux prochaines semaines. Une vague de pitié me prend en pensant à Sophie que j’entends encore sangloter dans le coffre. Elle, quand elle a entendu le bruit du cadenas, elle se savait prisonnières pour des années…

     Mon maître me fait sortir de la cave et m’entraine vers son bureau. Là nous attend mon siège. La partie sur laquelle je dois m’assoir ne mesure guère plus de quinze centimètres de large. Relativement longue, elle est légèrement incurvée afin de suivre la forme de mes fesses et de mon intimité. L’arrière s’élargit et forme un dossier contre lequel doit reposer mon dos. Et pire que tout, les objets fièrement dressés au centre. Le plug annal est particulièrement large à sa base et plus long que ce à quoi je suis habituée. Le gode est long et très -trop- large. Et devant se trouve une sorte de court pédoncule boursoufflé qui doit visiblement venir frotter contre mon clitoris.

    L’homme saisis le manche et appuie sur un bouton que je n’avais pas vu à la base. En réponse, le pédoncule se met à vibrer avec force, le gode commence à mouvement de va-et-vient assez brutal et même le plug entame un lent mouvement de rotation.

Un gémissement m’échappe devant cette démonstration.

Mets-toi à quatre pattes. »

Je m’exécute maladroitement. La position de mes bras, bloquées en hauteur, ne me permet pas réellement de me mettre à quatre patte. J’adopte plutôt ce qui ressemble à la position de l’enfant en yoga. Mais peu importe, cela donne accès à mes parties intimes. Mon maître entreprend d’y enfoncer les objets. Je serre les dents pour lutter contre la douleur intense que me submerge. La poussée semble être infinie et m’arrache quelques. Mais finalement, je sens le siège contre mes fesses. Pour finir, une sangle est rapidement passée autours de mon bassin et un autre autour de mon ventre afin de m’empêcher de me débarrasser de cette horreur.

     Mon maître me relève et je me retrouve en position assise, les bras levés bien hauts. C’est pire que ce que j’imaginais, bien pire. Le siège est bien trop étroit et je sens qu’il va très rapidement devenir douloureux. La totalité de mon poids repose dessus si bien que le gode et le plug me rentre profondément dans les entrailles. Et le plus infime de mes mouvements se répercute sur le pédoncule qui bouge alors sa surface boursoufflée contre mon clitoris.

     Mais ma transformation n’est pas finie. L’homme m’enfile désormais un leg binder en cuir. Ce dernier enferme chacune de mes cuisses dans un compartiment spécial et tend un rectangle de cuir entre les deux, permettant d’augmenter la surface où mon maître pourra s’assoir. Très rigide, il bloque mes jambes dans cette position et empêche le moindre mouvement de ma part.

Puis, mon maître enchaine chacune de mes chevilles à l’aide d’une sangle surmontée d’un long tube rigide. Ces tubes sont reliés à la partie inférieure de mon propre siège. Ainsi, je suis obligée de conserver une posture à 90°.

    « Tu es parfaite ainsi. »

Mon maître tourne les talons et quitte la pièce. Il revient quelques minutes plus tard en portant un grand miroir qu’il place devant moi.

Le reflet qu’il me renvoie m’amène quelques larmes d’humiliations. Je suis prisonnière, incapable du moindre geste, dans une posture qui me fait ressembler à un meuble de bureau. Un simple objet sur lequel on peut s’assoir.

Tout sourire, le quinquagénaire va poser son miroir dans un coin et reviens vers moi. Il m’oblige à enfiler une épaisse cagoule qui me prive de la vue et ne laisse apparente que ma bouche. Bouche qui est rapidement comblée par un large bâillon en forme de pénis.

Pour finir, j’entends de multiple cadenas être apposés sur les sangles et le bâillon, rendant définitif mon asservissement.

     Je sens que l’on me bouge légèrement, probablement pour me rapprocher du bureau, puis un poids important s’affaisse sur mes genoux. Mon maître vient de s’assoir sur moi. Un gémissement m’échappe, le siège est plus douloureux que jamais.

Comme en réponse à mon gémissement, les objets sexuels se mettent en route. Le gode commence à me pilonner le sexe, le plug tourne lentement dans mes intestins et, pire que tout, le pédoncule caoutchouteux commence à vibrer tout contre mon clitoris.

Quelques larmes m’échappent tandis qu’un nouveau gémissement étouffé m’échappe. En réponse, un rire retentit.