Le comte Hanté, dans sa tour si haute,

Vit isolé, loin des bruits de la foule.

Il y a longtemps qu'il n'a plus mis le pied dehors,

Sa nature, il la garde bien cachée sous son col.

On dit qu'il est un démon qui mange des hommes,

Qu'il a soif de sang et de chair.

Que dans les ténèbres il rôde et attend,

Pour attirer ses proies à lui avec sa malice.

Il y a des jours où l'on entend des cris,

Des hurlements, des cris de terreur.

Mais personne ne sait d'où ils viennent,

Ni pourquoi le comte Hanté les pousse.

Il y a des jours où l'on voit des lumières,

Des flammes, des éclairs qui illuminent la tour.

Mais personne ne sait ce qui se passe là-haut,

Ni pourquoi le comte Hanté les allume.

Il y a des jours où l'on entend des rires,

Des chants qui résonnent dans les airs.

Mais personne ne sait qui les pousse,

Ni pourquoi le comte Hanté les entend.

Le comte Hanté, dans sa tour si haute,

Vit isolé, loin des bruits de la foule.

Il y a longtemps qu'il n'a plus mis le pied dehors,

Sa nature, il la garde bien cachée sous son col.

On dit que le comte Hanté est un démon,

Qu'il est prisonnier de ses instincts.

Mais personne ne sait vraiment