S/T
Toi vers qui mon empathie m’a attiré, toi que je prenais pour un être blessé, toi avec qui je pensais partager ce manque de confiance et d’estime de soi, toi que j’avais envie de protéger, d’aider à aller mieux, toi qui t’es révélée n’être qu’un monstre d’inhumanité.
Être vide, nourri de rancœur et de jalousie, obsédé par ta propre image. Fabulant ta vie misérable, l’adaptant au gré de tes rencontres, volant celle des autres. Petite chose rabougrie, tu suces le sang de tes proies, les vides de leurs forces vitales. Ta boulimie maladive ne se contente pas de nourritures terrestres. Tu t’accapares des qualités et des traits de caractères que tu n’as pas. Tu vis dans un monde imaginaire où tu règnes en maître, persuadée d’avoir raison sur tout et tout le monde. Tu te pares de vertus dont tu répètes les mots sans en connaître le sens.
Les profiteurs ont parfois croisé ma route mais jamais je n’aurai pensé être confrontée à un fonctionnement aussi malsain. Pensées délirantes et paranoïaques, mensonges, projections sur les autres de tes propres tourments, narcissisme pathologique. Le portrait est aussi hideux qu’un tableau de Bacon. Grattez, grattez sous le vernis avenant et vous découvrirez l’horreur du néant. La haine jusqu’au fond des tripes.
Les cas pathologiques comme le tien ne peuvent entrevoir que deux issues : la mort ou l’internement. L’humanité que tu exècres tant sous tes airs de Calimero se porterait tellement mieux sans toi…
Vis ta vie interlope de faux semblants et de manipulations, ton éloignement est un bienfait pour tous ceux qui ont eu le malheur de te rencontrer.
Ne vois-tu pas ton inutilité sur cette Terre ? Tu es une erreur de la nature.
Tu es déjà morte. Nous sommes vivants.
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