Passion virulente
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Dans les bas fonds des toiles j’ai tout vu
Les veuves noires avides de proies dépourvues
D’amour propre traquent les travers insouciants
Des hommes dociles et compatissants
L’ignoble venin anesthésie le courage
Il paralyse tout semblant de rage
Vous enferme dans une sombre cage
Et ne vous laissera jamais tourner la page
Le destin de qui tombe dans ces huit crochets
Est un cauchemar fait de ricochets
Où le cœur agité comme un hochet
Tache de sang le fin tissu blanc du rochet
Si vous tenez bon face au terrible poison
Gare à tout recoins de votre maison
Car elle est à présent votre prison
Vous n’êtes plus à l’abris de la trahison
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