Chapitre 8.7 :
Les cavaliers arrivèrent au bout des traces laissés par les villageois en fuite. Elles menaient à un bosquet isolé du reste de la forêt, mais assez épais pour qu’on ne puisse pas voir à l’intérieur.
Le lieutenant Perin fit signe à ses hommes de ralentir.
— Soyez prudent, ordonna-t-il. Ils attendent sûrement en embuscade.
Ses soldats acquiescèrent silencieusement et la troupe se déploya tout autour des arbres. Les quinze hommes se tenaient prêt, mais aucun d’entre eux ne voyaient le moindre mouvement. Le lieutenant commençait à s’impatienter, il n’aimait pas tout ce calme.
— Monsieur ! appela un cavalier. On a trouvé d’autres traces qui partent en direction de la base !
Perin jura, ils étaient en train de se faire manipuler par ces idiots de paysans. Il en choisirait une ou deux dès que la situation sera réglée afin de calmer ses nerfs.
Il allait se mettre en route quand quelque chose heurta son cheval. La bête hennit sous la douleur et le projeta en arrière. Le lieutenant roula sur le sol en grognant et se releva aussi rapidement que possible.
Il aperçut plusieurs femmes sortirent d’entre les arbres en courant.
— C’est un piège ! Préparez-vous ! hurla Perin en cherchant ses hommes du regard. Tuez les tou…
Il reçut un projectile en pleine tête qui l’envoya de nouveau à terre. Il essaya de se mettre debout mais un coup en plein visage lui brisa le nez. Il hurla de douleur et agita son épée dans tous les sens, sans rien toucher. Le lieutenant parvint à ouvrir les yeux malgré la douleur, pour voir trois de ses hommes s’enfuir en galopant. Il voulut crier mais une arme s’abattit sur son crâne et tout devint noir.
Annotations