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 À l'étage, c'est une toute autre ambiance, des femmes et des hommes sortent, les cheveux en bataille, de différent "boxes". Il est clair qu'ils passent de très bon moment dans cette partie.

 - Cette partie est réservée au sexe pur et simple, a plusieurs. Viens par ici.

 Carole suit l'homme dans la deuxième partie, celle réservée aux couples ou personnes qui veulent rester à deux. Un écriteau indique : laisser vos doutes et vos peurs devant la porte.

 Elle le regarde, complètement sous le charme et entre dans la pièce avec lui.

 Un grand lit recouvert d'un drap de satin rouge prend la plupart de la place dans la pièce, sur la droite une commode avec un petit écriteau ; servez-vous. Rien n'est laissé au hasard, ici, tout est prévu pour passer des moment complice, torride, chaud, .... Des chaînes accrochées au plafond pendent au-dessus d'un sofa. Sur la gauche du lit, des fouets, ceintures et autres accessoires pendent sur une barre.

 Une ampoule au-dessus de la porte indique par sa couleur si la pièce est libre ou occupée.

 L'homme lui attrape la main et l'attire à lui, en lui murmurant de petits mots tout mignons. Il la fait pivoter sur elle-même, ce qui la fait rire.

 - J'ai envie de te rendre heureuse, je veux te faire l'amour.

 - J'ai envie que tu me fasses l'amour.

 Il glisse sa main sous sa jupe tout en l'embrassant dans le cou. Un frisson les parcourut tous les deux.

 Cela fait tellement d'années que Carole n'a pas ressentis toutes ses sensations. C'est comme si son corps se réveille après plusieurs années de sommeil.

 Elle apprécie chaque caresse sur son corps, chaque souffle de sa respiration contre elle, chaque contact avec ses lèvres et sa langue.

 À plusieurs reprise, leur langue s'entremêle en parfaite harmonie. Un nouveau frisson la parcourt, tout léger, un frisson d'excitation. Il le remarqua et sourit. Il aime la sentir en extase alors qu'il l'a à peine touché.

 Lentement et de façon très sensuelle, il lui enlève sa blouse.

 - Es-tu prête ?

 - Oui.

 - J'aimerais essayer quelque chose, tu me fais confiance ?

 Carole se demande ce qu'il veut essayer, mais se sent assez en confiance que pour le laisser faire et puis tant qu'à être ici autant innové, une nouvelle expérience n'est peut-être pas si mal. Elle ne veut pas faire foirer ce moment si délicieux et fini par acquiescer d'un mouvement de tête.

 Il lui demande de ne pas bouger et de ne pas regarder ce qu'il fait. Habitué de la maison, il sait exactement ce qu'il a besoin et où le trouver. Il se dirige vers la commode et s'empare d'un morceau de tissus pour lui bander les yeux. Il sait par expérience qu'elle ressentira plus encore toutes les émotions qu'il veut qu'elle ressente. Il lui murmure en finissant d'attacher le bandeau qu'elle est à lui maintenant.

 Une étrange sensation s'empara de Carole, un mélange entre la peur, l'excitation et l'envie d'aller plus loin, voir jusqu'où elle serait prête d'aller, du plaisir s'ancre en elle, à tel point qu'elle sent sa petite culotte se mouiller de plaisir.

 Les yeux bandés, elle n'a plus de repère et cela la stimule plus encore. Chaque son ou bruit qu'elle entend l'excite de plus en plus. Quand elle sent l'homme lui attrapé le bras, elle sursaute et rigole. Il lui attache les mains, elle se sent désarmée et prise au dépourvue. Son corps se raidit.

 - Si tu n'aimes pas quelques choses, n'hésite pas à me le faire savoir.

 - Pour le moment, ça va. C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu m'attaches, mais ce n'est pas désagréable.

 Il la pousse jusqu'au lit où il la fait tomber sur le ventre. Il l'aide à se mettre correctement et se place au pied du lit, histoire d'observer son corps à moitié nue. Excitation, peur, incompréhension, danger pour ensuite repartir vers l'excitation, le plaisir, l'envie et la tentation. Tant d'émotion qu'elle n'avait même pas imaginée ressentir.

 Elle essaye de deviner tout ce qu'il fait, mais elle n'y arrive pas. Elle sent le lit bouger et comprend qu'il l'a rejoint. Comme il ne parle pas, elle ne sait pas du tout à quoi s'attendre. Elle a bien déjà entendu parler de ces personnes qui aiment dominer au lit, mais sans jamais elle l'avoir pratiquée. Le fait qu'il ne parle pas, la désempare un peu.

 Il remonte sa jupe et découvre enfin ses fesses. Des fesses bien rebondies et une petite culotte en dentelle noire, très sexy. Il sent son pantalon se resserrer et décide de l'enlever. Il aime se sentir à l'aise dans ses moments-là. Juste la vue de cette femme, coucher sur le lit, mains attaché et les yeux bandé, le fait bander. Il aime se sentir fort et dominant au lit, en fait même tout le temps. Il veut la faire jouir, l'a frappée, mais ne sachant pas sa réaction, il hésite. Sa main le démange, il a besoin de le faire, ses son seul moyen a lui d'aller jusqu'au bout.

 Il prit une profonde inspiration et lui dit :

 - Tu es prête.

 - Oui, je crois. De toute façon vu ma position, je n'ai pas beaucoup d'options.

 - Bien sûr que si, ce n'est pas compliqué, si tu n'aimes pas, tu le dis et on arrête. Comme tu as dû deviner, j'aime être dominant.

 - Vas-y et on verra.

 - Je ne veux pas qu'il soit trop tard, je ne veux pas te perdre, je tiens à toi, beaucoup.

 - Ne te tracasse pas, je pense avoir compris ce que tu veux faire, ça ne me dérange pas.

 À ces mots plus aucun doute. Il attrape le fouet et l'abat sur ses fesses.

 Elle ressent une petite douleur, pas du tout désagréable, un deuxième coup s'abat et là une vague d'excitation l'envahit, un troisième qui lui donne une explosion. Elle attend le suivant avec envie, il tarde à arriver quand ce coup tant attendu arrive ce n'est pas le fouet qui s'abat, c'est sa main, ce qui déclenche un orgasme à Carole. Elle ne s'attendait absolument pas à ce genre de réaction de sa part, elle qui a toujours eu des relations plus que basique.

 Il la retourne et lui arrache sa culotte, toute mouillée, comme il aime.

 - Tu as l'air de kiffer.

 - Mmmmm.

 - Tu sais que tu me fais bander, à un point inimaginable.

 Carole rougit, elle n'est pas habituée à un langage aussi cru.

 Il se place au-dessus d'elle et l'embrasse avec passion, Carole gémi de plaisir et lui rend son baiser fougueusement. Il la pénètre avec fermeté et douceur à la fois, un sentiment étrange, dont elle n'est pas prête d'oublier. Après plusieurs coups de rein, ils jouirent tous les deux à l'unisson, dans un mélange de souffle et de cris de plaisirs.

 Une fois en bas, Carole ne peut s'empêcher de sourire, tout en cherchant son amie du regard et de se dire qu'elle avait vraiment bien fait cette fois-ci d'insister pour sortir. Cette soirée a été riche en émotions et en découverte. Carole se jura de reprendre contact avec ce bel homme, si séduisant.

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