Dis lui que je l'aimais

Une minute de lecture

C'est dans le parfum de l'adolescence,

Qu'avec elle, t'as perdu ton innocence.

Mais tu sais, je ne l'aimais pas encore,

Avant que vous ne partagiez vos torts.

Il est vrai que mon cœur s'est inquiété,

Quand l'usure des jours vous a pris pour cible,

Et quand tout votre amour s'est écroulé,

Dans d'impressionnants incendies terribles !

Et malgré toutes les rumeurs bizarres,

Sur votre soi-disant grand siècle noir,

Il a bien fallu qu'vous tourniez la page.

Et moi, j'n’étais qu'l'otage de vos images.

Alors qu'elle ravageait mon univers,

À cause de son foutu caractère,

Moi je n'étais qu'un témoin silencieux,

Je crois, de votre tout dernier adieu.

Comme toi, j'me suis vu au sommet des cieux,

Réchauffé par le soleil de ses yeux.

Comme moi, ses yeux t'ont un jour fait rougir,

Jusqu'à ce que ta belle âme ne chavire.

Pourtant, on a aimé la même fille,

Celle qui n'a fait que jouer avec nos âmes,

Alors que nous on supportait ses larmes,

Jusqu'à ce que cet ennui nous habille.

Pourtant, on a aimé la même fille,

Celle qui n'a fait qu'nous prendre pour des cons,

Alors qu'on s'battait contre ses démons,

Jusqu'à ce que nos deux cœurs se maquillent.

©Dorian Bilquart

02/07/2023

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