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« Ut sis contentus temetipso et ex te nascentibus bonis »1
Sénques
I
ORDRES DIVINS
1
Regarde la nature
Dans son ordre divin
T’oblige à rester dur
Quand tu perses un vagin
2
Tel le rubis tapis
Tout au fond d’une mine
Ton clito me ravit
Fait les joies de ma pine
3
Si haut dans l’univers
Ton cul prédit les cycles
De ces semblants de vers
Des jours où mon jus gicle
4
Oh ! Vagin accueillant
Fais croître ma fortune
Pour que mon tendre gland
En connaisse chaque plume
5
Les écritures commandent
Il faut suivre ses lois
Donc jamais ne débande
Même si tu as dix doigts
6
La première règle de notre
Religion si sacrée
Est que même les apôtres
Doivent être enculés
7
Moïse sur ses tablettes
A oublier d’inscrire
C’est que toutes les zézettes
Doivent mon vit s’introduire
II
VANITÉS ET GRANDEURS
1
Ah que j’aime à voir
Ce bouton rougeoyant
Qu’on cajole tous les soirs
Du bout ferme de mon gland
2
Si mon phallus raidit
Voyant blanches rondeurs
De ton cul qui ravit
L’accueil en profondeur
3
Mon vit dur comme un roc
Qui se dresse droit et fier
Percera ta culotte
Même si elle est de fer
4
Est-ce une si dure épreuve
D’accueillir l’érection
De mon membre qui fait preuve
D’une si grande dévotion
Pour les tendres chaleurs
De ta petite boutique
Qui chante de tout cœur
Les attentes de ma trique
5
Vois avec attention
Quand paraît ton cul nu
Cette éjaculation
Qui flirte avec les nues
6
Quand ma fureur s’avance
Vers ton vagin humide
Je sais qu’il n’est point rance
Ce jus dont je me vide
7
Lorsque viennent tes moussons
Il faut craindre les décharges
Des éjaculations
Tel boulets de canon
Qui vers tes voies s’élancent
Mais qui ratent parfois
Le trou pour la semence
Pour bien d’autres endroits
8
Si mes belles érections
Avoisinent les étoiles
C’est l’heur de la moisson
De mon jus dans tes toiles
III
MISÈRES
1
Je n’aime pas savoir
Mon cal’çon tout sali
Quand je m’épuise à voir
ton corps tendre qui durcit
2
Je n’aime pas savoir
Ta culotte humide
Alors qu’elle souhaite avoir
Une main intrépide
3
Je n’aime pas à perdre
Mon éjaculation
Lorsque tu semble feindre
Pour moi tes émotions
4
Ce vagin qui voisine
Le p’tit trou de ton cul
Fait hésiter ma pine
Dans un trouble confus
5
Si tu vois mon pénis
De sa droiture raide
rendre hommage à tes vices
Sauve le de ton aide
6
Mon pénis qui sanglote
Lorsque tu le tripote
Et puis qu’il toussote
Sur le bout de ta glotte
7
Ah que j’aime à voir
Ce con brûlant d’envie
Et qui s’ouvre chaque soir
Comme une fleur de nuit
***
Je n’aime pas savoir
Que tout seul il s’ennuie
De mon vit pour avoir
Son quart d’heure de folie
8
Je n’aime pas à voir
Ces fragiles muqueuses
Qui si seules dans le noir
Restent humides et visqueuses
***
Ah que je préfère croire
Que ma bite raidie
Trouve en ce manoir
Tout ce qui la ravi
9
Ah quelle odeur putride
Fleurant si bon les chiottes
Quand tu vides ton bide
Plein d’urines et de crottes
10
Ton petit con rosit
De senteurs capiteuses
Force mon âme transie
À pensés malheureuses
11
De chaque homme pendu
Produit sa mandragore
Ce doux fruit défendu
Que chaque femme adore
IV
ENNUI,
INCONSTANCES,
INQUIÉTUDES
ET CONTRARIÉTÉS
1
Ce vagabond grincheux
Qui perd tant de ses larmes
C’est mon vit malheureux
Face à tant de tes charmes
2
Oh ! que ces heures d’attente
Éperdues en sueur
Où tu doigtes cette fente
De tes mains en fureur
3
Si je suis inconstant
Dans le choix de tes voies
C’est qu’ils sont tant et tant
Ces trous ouverts en toi
»
4
Que j’attends impatient
Le cœur battant livide
Pour être ton amant
Et qu’enfin je me vide
5
Si quelques fois je lâche
Une caisse malodorante
Jamais je ne me fâche
De ta langue réclamante
6
Il est contraire aux lois
De nos fiévreux ébats
Que je retire mon doigt
De ton cul si béat
7
Que j’aime tant et tant et même à la folie
À être dans ta bouche si fine et délicate…
Son palais est si doux , ses lèvres qui sourient
De leur anneau tout rond qui si tendre écarlate
Enserrent dans cette étreinte mon vit raide et ravi.
Cette langue pointue qui sur mon gland hagard
Emporte, sensuelle, toutes mes glandes en folie.
Et ces dents de cristal qui chatouillent et s’égarent
Savent aussi exciter dans leur folles audaces
Les délires de ma tête qui bien vite se perdront
Dans cette grotte profonde réclamant ce fugace
Jet de sperme onctueux : mon éjaculation…
8
Lorsque descend la nuit
Et que le tonnerre grogne
Me prend dans mon ennui
L’envie que je me pogne
9
Oh ma douce infidèle
Me rend fou d’inquiétude
Répands ailleurs le fiel
De ces salles habitudes
10
Alors que pleure ma pine
Seule perdue dans le noir
C’est que point de copine
Ne lèche son désespoir
11
Intrépide ma pine
Hésitante à ravir
Les joies de tes copines
Qui l’ont voulue choisir
***
N’aie crainte car toujours
Elle revient aux services
Dans la joie de ces jours
Pour consommer tes vices
12
Ton cul rond qui ne craint
Dans un émoi certain
La violence d’une main
Qui pour le fesser vient
13
Si jamais mon cœur saigne
Tâte mon érection
Pour qu’alors elle t’enseigne
Mes grandes dévotions
14
Sache que d’une banane
Tu peux combler tes voies
De ce que les chamanes
Nomment l’outre de joie
V
RAISONS ET EFFETS
1
Si mon anus s’ébroue
Évite cette soufflette
Tire ta langue du trou
Afin qu’ainsi je pète
2
Lorsque tu l’asticote
Cette loi est certaine
Tiens toi droit dans tes bottes
Jusqu’à que la sauce vienne
3
Tout ce que la nature
Dans ses grandes bontés
Offre à la luxure
Il nous faut l’accepter
4
Si veux jouir un instant
Sur poitrine charmante
Elle port’ra un moment
Une cravate gluante
5
Offre tes orifices
À genoux prés du prêtre
Pour que pendant l’office
De ses doigts les pénètre
6
Ces seins ronds et jolies
Aux bouts un peu durcis
Offre à qui s’en soucie
tant de joies et d’envies
7
Sur la table de ton cul
Je dispose en corolle
De mes couilles tout le jus
Que distraite tu cajole
8
Il n’est point d’homme sur terre
Qu’une éjaculation
Tel un coup de clystère
Ne soulage les tensions
9
Petite fille sous ton bide
Cache donc cette fleur
Que des mains intrépides
Voleront sans pudeur
10
Ta pudeur est une honte
Car telle la pitié
Fait que jamais n’affrontes
Tes désirs prisonniers
11
Oh petite capricieuse
Vois ma bite qui se dresse
Elle est si délicieuse
Qu’il lui faut tes caresses
12
Je veux jouir en toi
Et jamais rien qu’en toi
Pour les autres ma foi
Il leur reste mes doigts
13
Oh cruelle insoumise
Ne te délectes tu plus
De toujours être prise
Par le trou de l’anus
14
Des vases communicants
Rentre et sortdans d’égales
Proportions, ce faisant
Au vagin bois l’égal
De ce que tu décharge
Obéis à ces lois
Que l’univers se charge
De garder juste et droit
15
Cette joie unanime
Qui anime ma pine
Lorsque tu la taquine
De ta langue coquine
VI
DIVERTISSEMENTS
1
Quand tu la tripote
Prend garde qu’elle ne toussote
Si déjà elle sanglote
Joins y alors la glotte
2
Dans cette belle maison
Où rougit ton tison
Je rentre en érection
Le cœur plein de chansons
3
Mes doigts intrépides
Perdus près de ton bide
Font de ta fleur l’usure
Mais mon âme se rassure
4
Si toute seul t’amuse
Les doigts dans ta toison
C’est bien que tes muses
Souhaitèrent cette oraison
5
Lorsque sans toi j’erre
En imagination
S’envolent loin de la terre
Mes éjaculation
6
Passe ta main sur mon vit
Alors tu le verra
C’est pour toi qu’il sourit
De son meilleur éclat
7
Si tu aimes la lecture
De mes poils en foison
Que ta bouche me procure
De douces émotions
8
Tes sourires de coquette
Savent ravir ma quéquette
lorsque sans salopette
Sur mon lit tu te jettes
9
Cette droite carotte
Pour ton précieux vagin
Remplacera de la sorte
Les ardeurs de mes mains
10
Si tes mains sont si douces
C’est qu’il est bien certain
Que ton beau vagin mousse
De l’éclat des lointains
Souvenirs de fillette
Où alors incertaine
Et puis bien en cachette
Tu perdais ton haleine
11
Dès lors que monte la sauce
Prends garde à tes frisettes
Si jamais je me hausse
Au dessus de ta tête
VII
RELIGION ET PHILOSOPHIE
1
Si tu crois mon zizi
De nature infaillible
Sache qu’il sait des furies
Que ne cite la Bible
2
Il n’est point de bigote
De généreuse nature
Qui ne me la tripote
Adorant la luxure
3
Si jamais ne supporte
La laideur en curé
Pense qu’au fond d’une grotte
Vivent deux beau enculé
4
Le pudique christ en croix
Ne retient l’érection
De cette fille de joie
Prodiguant fellation
Que son père en témoigne
De cette pieuse onction
Tacha tout son pagne
Par éjaculation
5
Si tu vas à confesse
Devant le pieux abbé
Montre lui donc tes fesses
Pour qu’il puisse t’enculer
6
Vois cette homme en calotte
La main dans sa culotte
Pour qu’il se la tripote
En pensant aux bigotes
7
S’il y a superstition
Chez les nonnes à cornettes
C’est que leurs perditions
Sont des rêves de quéquettes
8
Quand tu croises cet ermite
Et qu’il te tend sa main
Sache qu’avant sa bite
Il branla plein d’entrain
9
Il est grand philosophe
Sage et prude sans tache
Mais sa grande catastrophe
Est qu’il bande sans relâche
10
Pour l’existentialiste
La seule philosophie
En trois mot ne consiste
Qu’a garder droit son vit
11
La sagesse nous enseigne
Dans ses grandes bontés
Que si son vagin saigne
Il vaut mieux l’enculer
12
Si l’on reste réaliste
Dieu est bien incertain
Alors dressons les listes
Des trous de nos prochain
13
Bien souvent l’onaniste
Dans ses cycles qui ne cessent
Est un expressionniste
Des beautés de toutes fesses
14
L’érection du matin
N’arrête point le pèlerin
Car il sait de sa main
Manœuvrer cet engin
1« Qu’il te suffise de toi même et des bien qui naissent de toi »
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