ca c'etait le premier chapitre en fait...

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Foutre et idéal :

Bénédiction

Ah que j’aime à brandir dans de nobles émotions

De cette humble menotte nimbé de dévotion

Qui farfouille tout le jour l’antre de mon caleçon

Ce membre tuméfié par trop longue érection

Il n’est point sage alors de s’en remettre aux Muses

Riantes filles de l’Olympe qui de leur œil s’amusent

À mater cette trique qui grandit à mesure

Que leurs frêles tenus s’effeuillent dans l’azur

Moi je ne ris plus et impatientes mes mains

Cramponnées à ce dard comme un manche crispé

Dans l’atroce position d’une courbe d’airain

Qui rêve chaque jour d’une fente étriquée

Mon foutre solitaire retombe hélas au sol

Bénissant cette terre d’une chaude onction qui colle…

Vénération

Si je jouis à petit

C’est que mes appétits

Sont bien plus grand que moi

Qui ne pense qu’à toi

De petite érection

En petite érection

C’est ton Nom que j’écris

Sur les draps de mon lit

Mes éjaculations

sont les lettres gluantes

De toute ma dévotion

Versée en de sanglantes

Et pourtant caressantes

Belles lettres aimantes

Célébration

Peu à peu je me presse

Vers ce cul de déesse

Ces rondes et belles fesses

Qui de leur étroitesse

Accueillent la noblesse

De mon pieu qui se dresse

C’est avec allégresse

Et une très grande adresse

Qu’elles éprouvent la souplesse

De ces rudes caresses

Et si son œil acquiesce

Il connaîtra l’ivresse

De toutes les largesses

D’une giclée express

Onction

Si je pouvais enduire

De mon jus cette joue

Qui sait si bien ravir

Mon pénis si jaloux

Ne sachant d’autre émoi ?

Recouvrir ce visage

Tout enivré de joie

Devant ce paysage

Mais une larme de sperme

Qui coule languissante

Sous ton cil qui se ferme

Et soudain s’épouvante

Ton visage déchiré

Par cette pluie libérée...

Fertilisation

Que ce cul si joli ou mon foutre refroidi

Heureux en cet écrin plein de joies et de vie

Caverne pour ma semence tabernacle béni

Garde en tes profondeurs ce que d’autres renient

Cercueil scellé de ma descendance à venir

je confie à ce coffre qui sait si bien s’offrir

À cette clé raide et droite aux allures si sauvages

Qui pleure ces chagrins sans aucun maquillage

Ces germes que je sème en ce rude sillon

Garderons leurs promesses en ce repos bien tiède

Qui de son trou luisant aux contours vermillons

Égaye bien mon vit qui à chaque heure m’obsède

Il sera pour mes graines leur unique tombeau

Ton anus évasé comme un beau coquelicot

Je me demande s’il n’y a pas un souci : ce que je confie à ce coffre, c’est les germes, dans ce cas, c’est curieux que « ces germes » commencent une phrase. Pas clair ? Tu me demandes.

Blasphémation

Tandis que ma queue droite

Dans cette fente étroite

Écoule tout son jus

Il faut que dans ton cul

J’enfile l’un de mes doigts

Ou d’un Christ la croix

Dévotion

Ah ! Que je voie cette outre ou que je l’envisage

Toujours de ces délices mon esprit gard’ l’image

Que le jour que la nuit son contour se dessine

Il n’est point de saison où ne se dresse ma pine

Si l’hiver rigoureux fait qu’elle se couvre un peu

Le printemps chaleureux fait fleurir cette queue

Sur l’humus que l’été dans son souffle mûrira

Que l’automne chagrin un beau jour flétrira

Mais alors en ce jour je ne serai point sage

Si néglige ce trésor et dédaigne ton age

Il sera à jamais mon unique bonheur

Car il sait la patience de toutes ces longues heures

Où j’ai béni dans mes songe entre ses lèvres

humides

Où j’ai joui haletant tant de jours torrides

Révélation

Sous la peau tendre et souple coule lent le sang noir

Épais comme de l’encre tranchant comme un miroir

Et les heures aussi poisseuses qu’un souffle blafard

Fiel collant de la vie qui coule sur les boulevards

Et mon cœur si seul souvent tard le soir

Alors que les étoiles ne brillent plus dans le noir

Se gave de solitude déborde d’inquiétude

C’est sa croix sa bannière et son habitude

Que la vie est lente et longue et absurde

Dans une heure demain peut être je reçois tes vœux

D’une lettre froissée qui brûle de son acide

Les portes de mon âme qui connaissent tant de

nœuds

Je me souvient alors qu’il me fait mal ce jour

Planté en mon cerveau oùje te dis toujours

Expédition

Vive le jour

Où mon amour

Pour tes atours

Prend le détour

De tes contours

Et par bravoure

Ma foi te bourre

Doux comme velours

Accusation

Que faut-il belle ingrate

Qu’a loisir tu te doigtes

Et que moi je me gratte

De mes mains un peu moites

Si tu sais jouir ainsi

Gardes toi ces plaisirs

Qui feront de ta vie

Un éclair de délire

Et moi pauvre mortel

De cette masturbation

À péter ma cervelle

Je reste en érection

Raide et seul dans le noir

À salir mon mouchoir

Constellation

Que le trou de ton cul

S’offrant bien à ma vue

Telle l’étoile polaire

Qui guide les galères

Compose un beau dessin

Dans ce ciel divin

De ton noble arrière-train

Que je tâte de ma main

Mais si cette souricière

Clignotante dans l’azur

Bouillant de ton derrière

Jouant à clair-obscure

Réclame qu’on le chahute

Je ne perds une minute

Consternation

Je n’aime pas à voir

Ma guimbarde pendante

Je préfère la savoir

Entre tes mains bandantes

Je n’aime pas à croire

Quelles se font caressantes

Pour ton si beau bougeoir

Que mon cierge fréquente

Je n’aime pas savoir

Que toute seule tu arpentes

De tes doigts dans le soir

Les contours de cette fente

Comparaison

Je te ferais ce que le soleil fait aux fruits

De ses douces chaleurs pour les faire mûrir

Je te ferais ce que les étoiles dans la nuit

Fait au cœur distrait pour les faire durcir

Je te ferais ce que la lune aux miroirs

Aiguisés de mon âme fait pour la faire pâlir

Je te ferais ce que….

Passion

J’écris j’écris encore j’écris

Je ne suis point fait pour la vie

Je crie je crie toujours je crie

Ton nom dans le silence de l’oubli

Je jouis je joui enfin je joui

Dans ce froc où se dresse mon vit

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