Cette île paradisiaque pourrait être aphrodisiaque. Elle n’est que le point de chute ultime avant la rentrée. Celle où l’on fait le bilan de l’année avec les avancées, les ratés, les espoirs réalisés et ceux totalement désespérés.

Les vacances d’été sont mieux que le passage à une nouvelle année car elles durent plus longtemps qu’une nuit de Saint-Sylvestre. Sur la durée par contre, on boit beaucoup beaucoup plus !

À se laisser caresser par le soleil au son des vagues, à se laisser dorer par le soleil au son des vagues, les vagues à l’âme partent avec les vagues qui dansent follement sur le sable fin à aller et venir.

À se laisser caresser par le soleil au son des vagues, on attend la lune pour lui susurrer nos derniers maux de l’année.

À se laisser dorer par le soleil au son des vagues, ce teint hâlé va contribuer à se souvenir de cet été et à affronter la rentrée. En classe ou ailleurs, quelque part il faut entrer à minima chez soi à retrouver son presque train-train à sauter dans les trains alors que l’avion m’avait emmenée bien plus loin.

À se laisser dorer par le soleil au son des vagues, il va falloir penser à reprendre la vie qui vient d’être mise en pause estivale surfant sur les festivals, à enchaîner sur les projets de nouvelles vies… Dans un an, combien seront réalisés ? Le nombre est sans importance, l’un portant les autres : avancer, continuer, s’élever … le bilan de cette première année scribayenne est déjà tellement révélateur de changement qu’il y aura encore pleins à vivre et d’autres à lâcher et abandonner définitivement ou temporairement… Ne pas perdre le nord en revenant du sud mais viser les étoiles d’Oscar.

jFA