Et un jour, tu dis stop
Tu ralentis.
Tu cesses de courir après le temps, après les autres, après des obligations qui t’éloignent de toi-même.
Tu ne réagis plus aux sollicitations incessantes, aux questions qu’on te pose, aux attentes qu’on projette sur toi. Non pas par indifférence, mais parce que tu comprends enfin que tu dois t’occuper vraiment de toi.
Parce que tu es fatigué(e), fatigué(e) d’être partout sauf avec toi-même. Fatigué(e) de donner sans compter, d’écouter sans être entendu(e), d’avancer sans prendre le temps de respirer.
Alors, tu fais une pause. Pas une fuite, mais une nécessité. Tu prends le temps de remettre de l’ordre dans tes pensées, dans ton cœur, dans ta vie. Tu réalignes tes priorités, tu te recentres sur l’essentiel.
Et dans ce silence que tu t’accordes, tu réalises que s’arrêter, ce n’est pas abandonner. C’est simplement se choisir.
- Charlotte Cellier -
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