Pour l'Amour d'un Musicien, 9 ans
Premiers extraits, écrits à 9 ans, tirés du roman Pour l'amour d'un musicien, un livre de romance et d'aventure, qui racontait les aventures de Wolfgang Mozart, une version moderne du fameux musicien, et de sa femme Constance.
Une douce mélodie retentissait au numéro 7 de "La banlieue des fleurs". C'était bien entendu Constance qui laissait s'exprimer son talent pour le clavecin. Comme toujours lorsque je lui donne des cours, j'en reste coït, muet, étonné, impressionné quand j'entends sa musique, et quand elle a fini de jouer, il me faut bien deux minutes pour retrouver l'usage de la parole ! Pendant qu'elle joue, je regarde ma montre.
-QUELLE HORREUR !!!!!! m'écriai-je, IL EST DEJA 8 HEURES ET DEMI !!!!!!!
- Quoi ?! demanda Constance, incrédule.
Je confirme d'un signe de tête.
- Le bon côté des choses, c'est que tu restes dormir ici ! dit Constance d'un ton joyeux.
- C'est vrai, j'avais oublié ! m'exclamais-je en me tapant la tête. Viens, on va se brosser les dents.
Je lui prends la main.
Du temps est passé et tout le monde est couché. Mais Constance ne trouve pas le sommeil. Dès qu'elle s'endort, ses rêves sont ponctués de cauchemars où Jamina apparaît souvent. Alors, elle se lève, met ses pantoufles et descend à pas feutrés dans la cuisine où elle compte boire un verre d'eau. Constance prend la bouteille dans le frigo. Elle frissonna en l'ouvrant et s'en voulut de ne pas avoir mis de gilet. A peine a-t-elle bu que des pas résonnent dans les escaliers. Elle se cache sous la table en priant pour qu'on ne la découvre pas.
Moi non plus, je n'arrivais pas à dormir et je suis descendu à la cuisine. Mais qui découvrais-je caché sous la table ?
<< Cette fois, je suis fichue>> pensa Constance.
- Constance ! m'exclamai-je.
- Wolfgang ! C'est toi ! Mais qu'est ce que tu fais là ?
- Je suis venu chercher un verre d'eau, et toi ?
- Même chose !
*
- De quoi te souviens-tu ?
- Euh… Je lisais tranquillement quand soudain, quelqu'un s'est glissé derrière moi et ensuite je ne me souviens plus de rien.
- Parfait, dis-je. Nous allons mener l'enquête. Lorène, Antonio, Aloysia et Nannerl, vous allez enquêter chacun de votre côté, et ensuite, vous revenez ici nous dire ce que vous avez vu. Moi, je reste avec Constance. Allez-y ! Et souvenez-vous ! Surtout, Mme Weber ne doit, sous aucun prétexte, découvrir ce que nous faisons !
D'après eux, Lorène allait fouiller la chambre de Jamina, Aloysia et Antonio, la chambre de Mme Weber et Nannerl dans celle de mon père. Constance me dit :
- Tu devrais aller les aider. À mon avis, ils ont besoin de toi.
- Tu crois ? demandai-je.
Elle acquiesça d'un signe de tête.
- Bon j'y vais. Attendez-moi ! m'écriai-je à l'adresse de mes amis.
Je partis en courant. J'irai avec Lorène, dans la chambre de Jamina. Une fois sur place, nous fouillâmes d'abord les tiroirs de son chevet. Nous ouvrîmes le premier. Des photos en noir et blanc et des bijoux grotesques l'emplissaient.
- Quel désordre ! chuchota Lorène. On se croirait dans la caverne d'Ali Baba ! Je ne serais pas surprise si on découvrait un trésor !
- Le seul trésor qu'on risque fortement de trouver, dis-je avec le même ton, c'est du chloroforme ! Cherchons dans le deuxième.
Mais le second tiroir ne s'ouvrit pas. Pire encore, une alarme se mit à sonner. Nous nous bouchâmes les oreilles, assourdis par ce vacarme. Je me levai en toute hâte, traversai la pièce et allai donner un coup de poing dans l'appareil de l'alarme. Aussitôt, l'alarme cessa. Nous poussâmes un soupir de soulagement. En bas, j'entendis Jamina disant que son alarme réagissait pour un rien. Lorène essaya d'ouvrir le tiroir avec une épingle à cheveux.
- Ben quoi ? dit-elle quand elle vit que je la regardais en souriant. Dans les films d'action, il y a toujours une belle princesse que le preux chevalier et son ami essayent de sauver ! Et c'est comme ça qu'ils s'y prennent ! À la fin, le chevalier épouse la princesse et… J'ai rien dit !
Elle avait ajouté ça car elle avait vu que je ne souriais plus mais la regardais plutôt de travers.
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