Péché originel
Accoudé à la fenêtre, il l'observe depuis son arrivée dans le verger du grand père. Consciencieusement, elle remplit son panier des belles pommes rouges qu'elle cueille.
Après un instant de réflexion, il décide de sortir de la maison pour s'approcher d'elle silencieusement. Sur la pointe de ses pieds nus, elle s'étire pour attraper les fruits.
Se faisant, sa petite robe rouge remonte, laissant voir la naissance de ses jolies petites fesses rondes et fermes. Il n'arrive pas à deviner si elle porte quelque chose dessous, le dos nu prouvant qu'elle n'a pas de soutien gorge.
Alors qu'elle est en train de mordre à pleines dents une pomme bien juteuse, il l'interpelle.
— Tu comptes payer comment ?
Elle se retourne en sursaut. Un morceau de pomme dans la bouche, le jus coulant sur son menton, elle le fixe de ses grands yeux sombres.
De prés, elle est encore plus jolie : un regard de biche apeurée, une chevelure noire ondulée et soyeuse, une peau couleur caramel. Tout en elle appelle à la caresse.
— Par un baiser, répond-elle avec un sourire mutin.
Elle s'approche de lui, et pose délicatement ses lèvres, brillantes du jus de la pomme, sur leur jumelle. Lentement, il les lèche, en dessine le contour, puis immisce sa langue à la recherche de sa sœur.
Emballé, il la plaque contre le tronc d'arbre rugueux. Enserrant sa taille fine, il colle son bassin au sien, la laissant deviner l'effet qu'elle produit sur lui. Le souffle court ils s'écartent l'un de l'autre.
— Un baiser pour une pomme. Et pour le panier plein, tu proposes quoi ?
Il a la voix rauque quand il pose la question. Ses yeux la dévorent, la déshabillent d'un battement de cil. Sans répondre, elle fait glisser les bretelles de sa robe, la laissant tomber à ses pieds.
En voyant la petite chatte libre de tout sous vêtement, il sent sa queue bondir, grossir, se tendre. Il veut s'approcher mais elle le retient.
— Déshabille toi, murmure t elle.
Tandis qu'il fait voler t-shirt, pantalon et boxer, libérant ainsi sa queue enserrée, elle grignote la peau rouge de la pomme, mettant à vif la chair juteuse.
Le regardant droit dans les yeux, elle la fait passer sur ses seins, son ventre. Des traces humides apparaissent, dessinent des arabesques sur la peau. Elle la glisse sur son sexe, dans sa fente humide.
Elle le fixe avec défi... et désir. Elle ôte sa main qui le retenait loin d'elle, et c'est presque avec voracité qu'il s'approche d'elle, une lueur gourmande dans le regard.
Lentement, il fait courir sa langue sur le corps offert, suivant le chemin emprunté par la pomme un instant auparavant, s'arrêtant par moment pour mordiller les douces rondeurs.
A genoux, il s'enivre de la subtile odeur qui lui chatouille les narines. Sans attendre, il plonge la langue dans ces sucs où se mêlent le sucré de la pomme, et l'iodé de la mouille.
Il lape, se délecte de l'intimité de la jeune fille. Il a passé ses bras autour de ses hanches, appuyant sur les fesses pour qu'elle se cambre, s'ouvre encore plus à lui.
Sa langue s'immisce, s'enfonce dans les profondeurs moites. Elle tremble sous ses assauts, se tend, joui dans sa bouche qui continue à l'aspirer.
Doucement, elle se laisse tomber, ses genoux passant de chaque coté de ceux du jeune homme. Elle s'empale sur le pieux dressé, celui-ci glissant tout au fond d'elle sans à coups.
Agrippée à son cou, elle le chevauche. Son bassin monte, descend, ondule autour de la queue. Le rythme s'accélère, leur souffle devient court.
Il la sert fort contre lui, l'embrasse fougueusement, et au moment où il se libère en elle, il sent les spasmes d'un nouvel orgasme.
Essoufflés, ils se regardent, les yeux pétillants de plaisir. Ils se picorent les lèvres, en attendant que leur respiration se calme.
— Au fait..., lui souffle-t-il, moi, c'est Adam.
Elle part d'un grand éclat de rire, lui secouant la pomme sous le nez. Il la regarde étonné de cette soudaine hilarité.
— Ceci est la pomme de la tentation, rit-elle, et je m'appelle Eve.
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