Là-haut
Pourvu que ces illusions parviennent à une décision.
Je ne saurais ce que Makhine en tête, mais je préfère l'amère dérisoire de mes non-morts, CC, amortel en ombre. Je ne peux que m'éteindre, mais le temps ne compte pas pour moi. Je ne peux mourir sans violence, et cette état d'urgence, perpétuel, me mène sur une pente que mon coeur ne peut pas toujours soutenir. Alors je disjoncte, et je meure.
- Tu voudrais mourir ?
- Makh, plus je suis face à l'oraison et plus j'ambivalence.
- Alors tu attends dans l'indécision ?
- Je ne sais pas ce que tu racontes.
Des artefacts à venir, des bestioles amortelles. Une plante carnivore. Un tigre ailé. Un serpent à plume. Une méduse tentaculaire. Je ne les observe que dans l'hypothétique, mon voyage vient de débuter et le temps me parait aller à l'envers, en dépit de tous les paradoxes.
Mes poignets suspendus à la montre, le temps accroché pendule, et recule, jamais n'avance.
Je suis l'usure.
Je suis la morsure.
Je me fracture.
- Tu es blessé ?
- Intérieurement, Makh. Intérieurement.
- Penses-tu guérir ?
- Je ne sens.
Alors l'or des ordres amène quelque chose de sismique. Tellurique. Pourquoi jamais machine. CC.
Métalique.
Neurasthénie maladive empruntée à un certain.
Je ne saurais ce que cerf vaut.
Pour des minerais je délimiterais des frondes tiers-monde, et jeterais les premières pierres aux sempiternels de le terre. Jamais. Mot.
Identité CC.
- Tu te cherches ?
- Makhestion.
- J'essaye.
- C'en est désagréable.
Il n'est pas capable de ne pas me froisser, pourquoi ma psyché ne peut que s'offusquer de sa vérité ?
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