Bézier mortel
Ses courbes harmonieuse sans être entêtantes.
Elles sinuent devant mon regard, et je ne suis qu'un enfant.
Au blême de ma teinte malade de son cœur, j'entrevois la douleur d'une perte, que je voudrais peut-être éviter. Mais le puis-je vraiment ? Peut-on lutter contre le destin ? A ces mots certains diraient qu'il faut tout faire pour le construire, et qu'il n'appartient qu'à nous de le faire. A d'autres mots, on répondrait qu'il faut laisser passer les choses et les accepter telles qu'elles viennent à nous.
Je suis perdu par mon désir.
Elle me dit non pas ce soir.
Flotter dans l'espace, le Makhine en DJ.
Qu'il ne faille ôter d'un esprit son enthousiasme à la vie ; c'est un phénomène revendiqué. J'ai pourtant perdu le mien il y a trop longtemps pour me souvenir ce qu'est le bonheur. Je me satisfais de l'enfer ; sa douleur a quelque chose de rassurant.
Qu'en est-il des oraisons funèbres ? Celles qui lancinaient mon esprit lors de ces ébats charmés, et maintenant tues ; mais pas tuées.
Flow sur les flots.
Reflets d'effets effacés par un ciel dénudé de dunes, une aura ; dans cet étang sorti du rêve de cupidon, une flèche qui vient meurtrir ; toujours ; on ne change pas.
Flow à fleur de peau.
Elle est moi et je suis elle. L'inscription salie, érodée, se dissipe dans mon esprit. Ne faut-il pas que je cherche un problème à cette solution ? Je ne suis pas sûr d'assumer d'être aimé, j'avais coutume les remontrances à outrance, et la douleur apaise la douleur. Je ne suis qu'un pantin délirant à son gré, sur un courant inexistant, sans vagues. Le vent dans les cheveux, nous nous noyons d'un désir fusionnel. Mais je ne viens pas réclamer l'explosion, il y a quelque chose de changé.
Lire un livre, éviter les regards, j'aime cette fuite que nous entamons. J'ai besoin d'espace. J'ai besoin d'air.
J'ai besoin d'horizons à explorer, à retracer au crayon droit ; pour enfin déplacer la vie en moi et non plus l'enfermer.
Le Makhine.
M'énèrve.
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