Des sronces.

Comme dans mon rêve.

Des gueules tranchantes sur des tiges animées.

J'aimerais tant en emporter quelques unes.

Le Makhine. Décide.

Il se pose des principes d'expériences sans cesse validés ou infirmés. C'est ainsi qu'il juge de la vérité. Et moi j'attends. Sa réponse. N'arrive pas. J'impatiente. De temps passé pour rien. S'il n'y avait que cette scission. Autrement pas.

Le code du Makhine s'exécute à la vitesse de la lumière pour savoir si son environnement siérait aux sronces carnivores.

Il faudrait.

Les nourrir avec un système autogéré. Trouver l'équilibre d'osmose de l'espèce. En un mot. Survivre. Elle.

Ses fleurs que j'imagine nager nues dans les flots du tumulte de mon esprit ravagé. Je n'espère que leur intimité que je pourrais observer invisible. Et dans tout ça l'horaire du soleil vert de la planète.

Le cryptage des paramètres de survie se stocke sur des quantités phénoménales de place. En dur. C'est pour ça que la projection prend. Du temps.

Harceler le Makhine pour qu'il accélère. Saleté de machine intelligente.

Ça marche.