Le poids des autres
Symphonie d’un nouveau monde.
Des solicores venimeux.
Le Makhine s’étonne de les voir s’organiser en société. Après tout, leur organisme taillé pour la vie en solo : des dents poison, jamais ne s’embrassent.
Serpent à plume.
Je ne les vois que pour ma curiosité intéressée. Je veux nourrir ma limite ambivalente. Ils me regardent de leurs yeux énervés ; s’y faire et mourir de singularité.
Que sont-ils sinon un train ondulatoire mû par l’insécurité ?
Leur monde apaisé, leur existence à vif.
Lier l’irréconciliable. Quelque part une vie copiée collée, ici n’est que la référence inconsciente. Tout est lié.
S’il n’était pas cet empressement synthétique, l’illusion pédante n’aurait que des mots pour parler. S’il n’était pas de sauvagerie dans le spontané de mes rapports scriptifs, l’amère intelligence ne saurait que se terrer de néant.
Tatout. Jamais.
Mais un jour.
Viendra le prince charmé.
Des solicores venimeux.
Encore une fois, une sélection aléatoire.
Lui.
Sera amortel.
Avec moi.
Dans l’éternité d’un instant de l’univers.
Pourquoi gémir, pourquoi crisser.
Feuler ; s’agiter.
Je tiens trop à son authenticité, alors le Makhine compose l’antidote. Au cas où. Les photobots, les larvoïdes, les fauniques. Tous dans le même panier de mon environnement artificiel. Qui vient accompagner l’éternité. L’antidote.
Par le Makhine.
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