Frétiller poison
Délibérément involontaire.
Un rien sans histoire, raccroché au temps in extremis.
Comment il aurait fallu commencer.
Je me rappelle.
Ce passé Makhiné.
Comme il faudra finir.
Je me rappelle.
Ce futur prédigéré.
Scission, tu participes à mon aventure. Et tu fais une excellente monture pour mes chevauchées limbiques, dont le western mime une cavalcade endiablée en paysage gigantique.
Libigre somnole au loin, pendant que Solicore s’insinue entre les pierres sous le soleil artificiel du vaisseau. Vartantique s’ennuie un peu dans son bocal, à vrai dire.
Une annexe de l’univers, dans le vaisseau Makhine, une aura, une ambiance, un trémolo métaphysique impalpable que je ne peux que deviner, voire seulement spéculer.
Voyager, propulsion.
Après un temps dérisoirement long, je serai. Jou, le territoire des Jousks, la planète du Jouskayah et de son espèce.
Je recommence un soliloque, et c’est ainsi que se renouvelle le Makhine. Le Flow absent, les humains loin. Quoique questionnés dans leur essence par la future rencontre, ma première de ce type.
Ce futur à machouiller tout de même.
Je me projette.
Comme il faudra finir.
Ce passé Makhiné.
Je me projette.
Comme il aurait fallu commencer.
Un tout ans l’histoire, rapproché du temps ex nihilo.
Involontairement délibéré.
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