Ma voix
J’anime analyse.
Des traces dégoulinantes. Une descente vers l’enfer de l’énorme patatoïforme. Les tréfonds d’un passé dégénéré. Pas de verbe à échanger. Solicore ondule au dessus de Sronce, pendant que Vartantique nage où Libigre vole. Ma thématique du voyage. Je n’en sais rien. Prouver que j’existe au travers de l’énigme des Jousks. Ceux d’en haut comme ceux d’en bas.
On croirait que je ne les croise pas, mais c’est tout le contraire. Ils sont là de leur présence que je ne recense. Des strates d’existences non confondues au fil des étages de la station. J’y découvre des choses à inventer, des blobs plus ou moins blobs.
Et je ne peux vraiment ténébrer ici dans le noir néon.
Alors Flow éloigné.
Tatout imprégné.
Et les humains destitués.
De leur singularité.
Il n’y aurait je ne sais.
Que lorsque mes lourdeurs s’envoleraient par delà du plafond.
Des passerelles en métal, des portes et des sas. Un jour glauque un jour pur. Un jour net un jour sale. Des zones identitaires, diamantaire. Mais l’animosité renvoie à un téléphone du passé, que je n’ose décrocher. Sans ça jamais rien ne saurait amener ce que je cherche dans l’espace. La solitude m’évade. Compte.
Annotations
Versions