Pauvre hère, rongé par Famine,
Et ravagé par Remord.
Il a pourchassé réponses et salut,
Poursuivi par les cris sourds de son ange,
Maigre oisel traînant un amer fardel.

 Et jamais n’a-t-il cessé,
 Â terrible orage cognant
 Sur les portails fermés ; d’or et d’ivoire,
 De promesses et devoirs ; de ces remparts
 Iliaques. L’Havre te refuse et te rejette.

Là ta gorge se serre, hurlante
D’une peine, d’une colère sans nom !
« Roi infamé ! Tu ne mérites couronne !
Bien tôt, je gîrai ici, sur vos murs
Effondrés, l’épée rangée, et votre masque
Arraché. »