31. Négociations

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Arcan m’avait aidée à m’habiller. Même si mon corps n’était pas peint, il souhaitait que chaque élément de la coiffure aux chaussures soit à sa place. Il avait maquillé mes lèvres en noir et refait mes ongles. Le pagne me donnait la sensation d’être plus habillée que d’ordinaire. Lorsque l’interphone sonna, il m’abandonna au milieu du salon, la laisse entre mes mains.

— Quatrième gauche.

J’entendis le hall résonner à travers l’interphone, puis Arcan ouvrit la porte pour les attendre. N’importe qui avant eux aurait pu passer dans le couloir et m’apercevoir à travers la porte. Les grincements d’escaliers furent ceux de nos invités. Je reconnus la voix de Yako saluer Arcan.

— Bonjour.

— Bonjour. Vous allez bien ?

— Très bien et vous.

— Inspiré. Je vois que Geisha a gardé ses peintures.

La porte se ferma. Yako répondit.

— C’est moi qui lui ai suggéré. Une manière de garder l’anonymat.

— J’imagine que sans maquillage ni coiffure, ce n’est plus la même femme. Tu peux lui dire bonjour. Et invite-la à venir avec nous sur le canapé.

La main de Geisha effleura ma joue pour ne pas que je sursautasse, et sa bouche se posa délicatement sur mes lèvres. Elle prit la chaîne de mes mains et m’invita d’une voix douce :

— Viens.

Je suivis la laisse jusqu’au canapé, et m’assis à côté de ma consœur, la texture de son jeans contre ma cuisse. Arcan proposa :

— Café ?

— Volontiers, répondit Yako.

— S’il vous plaît, ajouta Geisha.

Sa main chaude se posa sur ma cuisse et elle me dit :

— T’es pas réchauffée.

— Ça rend les pointes des seins plus érotique, plaisanta Yako.

Cette remarque me mettait encore plus mal à l’aise vis-à-vis de l’homme. Nous n’étions plus à la soirée, baignés dans une foule de poupée anonymes. Cette promiscuité plus intimiste me glaçait. Arcan mit à remplir quatre tasses brûlantes, humant bon le café. Il me semblait le voir sourire tant ses pas étaient sûrs et sereins. Pour lui, la négociation était gagnée. Il déclara :

— Comme je vous l’avais expliqué. Je cherche à créer une histoire, à donner vie à nos personnages. J’aimerais que Geisha et Muse interagissent lors de la prochaine soirée, mais en dehors de toute représentation. Voici mes ébauches pour Geisha…

Yako feuilleta en silence. Geisha articula en se penchant :

— J’aime bien celui-là.

Elle s’adossa sans que son autre main n’eût quitté ma jambe. Yako tourna quelques pages et conclut :

— Vous avez un style très inspirant, mais je pensais que chacun garderait son style et que nous parlerions uniquement de mise en scène.

— Je vous l’ai dit. Je cherche à créer un univers cohérent. On peut toujours avoir un rappel au style japonais tout en adoptant une esthétique qui rappelle celle de nos personnages.

— Avant que nous envisagions, je pense qu’il y a quelques conditions à définir tout de suite.

— Certes.

— Geisha ne se mettra pas en laisse, aveugle…

— Je n’ai pas dessiné de laisse, l’interrompit Arcan. J’ai bien cerné le caractère de Geisha. Ce que je veux, c’est que ce soit elle qui tienne la laisse de Muse. Je veux créer une symétrie chez les deux personnages. Muse est enchaînée et aveugle, mais elle reste fière, fatale, forte, séduisante. Geisha a l’inverse a cette allure guerrière, mais révèle une fragilité féminine quand elle est confrontée au charme de Muse. C’est pour ça que j’aime bien le premier croquis.

— On ne peut pas lui mettre de katanas dans le dos. Le Grand Glouton interdit les armes.

— On peut mettre autre chose. Par exemple étendard samouraï avec le mat qui descend jusqu’entre les fesses.

Le crayon gribouilla quelques secondes et Yako tiqua :

— C’est inspirant, mais quelles couleurs ? Nous sommes loin de mon style et du côté raffiné de Geisha. Et quel est notre intérêt si nous concourons ensemble, la prime sera divisée par deux.

— Nous concourrons séparément. Mais le duo Geisha-Muse a tellement bien fonctionné que si nous agrémentons la soirée d’une mise en scène érotique entre les deux filles nous sommes certains, l’un comme l’autre d’avoir soit la première, soit la seconde place. Peut-être Geisha, peut-être Muse. En sachant que Muse garde ce costume et donc perd l’effet de surprise, vous avez vos chances. Le temps me fait défaut pour travailler sur trois costumes différents.

— Trois ?

— Celui de Geisha, le vôtre. On pourrait vous faire un samouraï.

— On saura que c’est votre art.

— Je voudrais coller à mon univers, mais c’est vous qui restez le façonneur et décidez de vos apparences.

Yako marqua un silence puis sans doute qu’il grimaça car Arcan déclara :

— Vous pouvez dire non, c’est tout à votre honneur. Je sais que j’ai affaire à un artiste. Pas juste un homme qui vient se remplir la panse et mater les poupées. Et je vous respecte d’autant plus pour ça.

— Je vais réfléchir à faire une Geisha très différente. L’idée du drapeau m’inspire, et l’idée de me construire moi-même un personnage pour l’accompagner me plaît. Même si nos univers s’opposent, cela ne nous empêche pas de les faire se rencontrer.

— On ne voudrait pas que Sculpturine soit trop souvent en première place.

Yako rit :

— Comme vous l’avez dit, le duo avec Muse a permis à Geisha de sortir du lot, et ce serait dommage de ne pas recommencer.

— Les tasses étant vide. Pour le confort, je propose que nous passions à la chambre.

Ils se levèrent, alors je les imitai, et Geisha me mena par la laisse. Elle me conduisit à la chambre, puis ses mains se posèrent sur mes hanches pour me tourner et m’inviter à m’asseoir. Son jeans frotta le long de ses cuisses, son manteau tomba au sol et son buste s’approcha de mon visage. Incapable de réagir, le nez contre son ventre chaud, je me laissai guider. Elle appuya sur mes épaules, me coucha, et se plaça au-dessus de moi. Elle s’assit sur mes cuisses et sa poitrine effleura la mienne.

— Attention au fil de fer sur la ceinture, l’avertit Arcan.

Geisha posa un baiser dans mon cou qui chatouilla sans m’émouvoir. Elle remonta sa bouche sur ma mâchoire et trouva mes lèvres. Je restais si statique et si peu réceptive qu’Arcan nous interrompit rapidement d’une voix posée :

— Cessez. Il faut que ce soit Muse qui domine et que Geisha joue l’incapacité à résister.

Le poids de Geisha quitta mes jambes, puis s’allongea contre moi. Arcan tira la laisse afin que je me misse à genoux. Geisha se décala, passa ses cuisses de part et d’autre de moi. Arcan lui confia la laisse qu’elle tendit vers elle, puis il me donna les consignes.

— Lèche-la comme Ipkiss, du ventre à la poitrine.

Je mis de côté mon appréhension, pointai la langue sous le nombril de la poupée et remontai jusqu’à son sternum. Le goût du maquillage qui couvrait son corps me fut aussi désagréable que de sentir le regard des deux façonneurs. Je ne ressentais aucun désir dans ce que nous faisions. Yako suggéra :

— Sans le pagne, ça mettrait son abricot en valeur.

— Travaillons les basiques, suggéra Arcan. Embrasse-la.

Je trouvai son visage du bout du nez et posai ma bouche sur la sienne. La langue de Geisha essaya de passer entre mes lèvres et je reculai le visage de dégout. Yako soupira :

— Sérieusement ?

J’avais l’impression d’être en train de tourner un film porno, ou d’être une prostituée devant obéir aux fantasmes de deux clients. J’avais envie de fuir et je ne restais que pour Arcan. Je dardai la langue et la bouche de Geisha l’enveloppa. Je la retirai, mal à l’aise. Yako s’agaça :

— Qu’est-ce que ça va être quand elle va devoir lui bouffer l’abricot ?

Lécher la vulve d’une autre, c’était hors de question. Je m’assis et levai la main :

— Je suis désolée, Arcan, mais je ne peux pas.

— On s’arrête là, trancha Arcan. On aura essayé.

— Dommage, souffla Yako. Je commençais à visualiser l’idée.

— Moi aussi, glissa Geisha.

Elle se leva du lit et j’entendis son manteau traîner sur le sol avant qu’elle l’enfilât. Arcan suggéra :

— Peut-être que les filles peuvent échanger leur téléphone pour faire connaissance sans notre présence oppressante. Elles pourront échanger sur leur expérience en tant que poupée et leur ressenti.

Yako ne répondit pas et ses pas quittèrent la chambre, suivis de ceux d’Arcan. Geisha termina de s’habiller, et demande d’une voix douce :

— Ça va ?

— Je suis désolée. J’ai senti qu’il y a eu un truc entre nous, samedi. Mais là, je ne l’ai pas.

Elle s’assit et passa sa main sur ma joue.

— Ce n’est pas grave.

Un baiser glissa sur mes lèvres. Son soupir envahit la pièce et son index dessina la courbe de mon sein. Elle fouilla ses poches, puis un stylo gratta ma cuisse. Elle se leva et conclut :

— Appelle-moi.

Elle quitta la pièce à son tour. J’entendis la porte d’entrée de refermer derrière eux, puis les pas d’Arcan revinrent dans la chambre. Il me dit :

— Ils sont partis.

— Merci d’avoir arrêté.

— Caresses et smacks, c’était le deal.

— Vous allez changer de plan ?

— Geisha est sous le charme de Muse, ça se voit dans ses yeux et sa respiration. Ton seul coup de langue l’a complètement renversée. Elle va obliger Yako à revenir vers nous.

Il s’assit à côté de moi et sa main caressa le creux de mon dos. Je posai ma tête sur son épaule.

— Et s’il refuse ?

— Elle le quittera. Elle négociera sans doute sa rémunération.

— Une poupée a le droit de quitter son façonneur ?

— Je ne pense pas qu’elle ait un CDI avec une période de préavis. — Il glissa son index sur la cuisse sur laquelle elle avait écrit. — Je pense que si tu l’appelles, elle accourra et vous pourrez faire connaissance.

— Et si malgré tout, je n’arrive pas à l’embrasser ?

— Il faudra juste trouver une mise en scène plus sobre. Va te changer, tu seras plus à l’aise.

Il posa à son tour un baiser sur ma bouche puis il s’éloigna en direction de l’escalier. Je relevai mon masque en soupirant. Je sentais sa déception. Je gagnai la salle de bains, puis retrouvai mes affaires. Le mal-être que j’avais ressenti il y avait de cela quelques minutes était à l’opposé des souvenirs que je gardais de samedi. Mais à la soirée, il y avait eu plusieurs baisers, des effleurements de plusieurs poupées. En y repensant, je n’avais pas été plus à l’aise au début. Ce n’était pas que Geisha était particulière. C’était un ensemble de circonstances qui faisaient que les poupées avaient attisé un brasier allumé par ma danse avec Arcan.

Quand je fus habillée, les lunettes chaussées sur le nez et le numéro de Geisha rentré dans le téléphone, je retrouvai Arcan occupé à observer des petits ressors. Il semblait plus pensif que créatif.

— Vous allez bien ?

— Je réfléchis.

— Peut-être que je peux vous aider.

— Ce n’est pas au sujet du costume. J’ai du mal à me sortir de la tête l’idée sur laquelle j’étais parti. Je suis tellement sûr de gagner avec ça. C’est idiot, mais à cause de la relation que tu as à avec ta mère, je me suis mis en tête de la surpasser. Et maintenant que la guerre est déclarée, je ne peux pas me défiler.

— C’est sûr.

— Ta mère est dans le basique, ses créations rassurent en donnant aux spectateurs des repères pop-culturels. Mes créations ne laissent pas indifférents, mais elles peuvent autant emballer que déplaire. Et il faut une grande originalité pour se démarquer.

Il s’appuya sur ces coudes et regarda son ressors avec amertume, comme s’il devait abandonner quelque chose qui lui tenait à cœur.

— En supposant que Geisha ne soit pas difficile. Tu connaîtrais une fille qui accepterait d’être une poupée et qui accepterait d’embrasser une autre fille ?

— Vous voulez me remplacer ?

— Elle ne serait pas Muse, c’est sûr, mais nous pourrions lui faire un costume approchant du tient.

Il déchiffra ma stupeur et se tourna pour poser ses mains sur ma taille :

— Ça ne change rien à la relation entre nous deux. C’est juste que pour faire le show, il faut une poupée moins passive, l’instant d’une soirée. — Je tentai de masquer ma déception et détournai mon regard du sien. — Tu m’aideras à faire son costume. Et tu pourras être à la soirée. Elle sera juste un peu comme ta sœur jumelle.

— D’accord.

— On va travailler sur ton pagne et on n’en fera un pour elle si on a le temps.

— D’accord.

— J’ai une surprise pour toi. Il me faut du fil électrique.

Je fouillai ses différents rouleaux. Nous commençâmes à œuvrer de concert, tandis que mon cœur se tordait de douleur à l’idée qu’une bimbo se mette entre lui et moi. Après l’engouement que j’avais ressenti ce matin, c’était un crève-cœur. Notre duo était si naturel, si instinctif qu’il ne pouvait y avoir la place pour une autre Muse.

Lorsque je le quittai ce soir, j’étais amère. Nous n’avions même pas fait l’amour et je n’en n’avais pas l’envie. Voulant freiner son ardeur à recruter une autre poupée, je lui confiai sur le pas de la porte :

— Je pense que si Yako n’avait pas été là, j’aurais peut-être été plus à l’aise.

— Yako n’est qu’un façonneur parmi une centaine.

— Je veux dire pour l’entraînement.

— Ce n’est pas grave. Et puis pour mon personnage, arriver avec deux Muse en laisse, ça va attirer les regards. Ils ne feront pas attention à laquelle des deux tentera de séduire Geisha.

Je fis mine de le prendre à l’humour :

— Je ne sais pas si j’ai envie de partager la prime en cas de victoire.

— Tu as déjà gagné plus que ce que tu espérais faire cet été, non ?

Il me fit un clin d’œil déposa un baiser furtif puis me laissa passer la porte en concluant un peu pressé :

— À demain, mon cœur.

Ce sobriquet était réconfortant, mais ne me donnait pas l’impression d’être protégée. La future Muse pourrait très bien lui faire tourner la tête une fois qu’elle aurait l’allure d’un fantasme d’Arcan. Mes pieds me conduisirent jusqu’à la voiture de ma mère, sans me sortir de mes pensées. Je m’assis en soupirant et elle s’étonna :

— Ça n’a pas l’air d’aller.

— Je me suis fait lourder.

— Comment ça ?

— Il a besoin d’une poupée lesbienne. Mais il est cool, je vais l’aider à faire le nouveau costume qu’elle portera.

Ma mère n’entendit pas le sarcasme et se choqua juste :

— Ça veut dire quoi, une poupée lesbienne ?

— Faut te faire un dessin ? Une poupée qui roule des patins et lèches d’autres chattes.

— Et t’en es pas capable ?

— Et non !

Ma mère était toute éberluée :

— Mais Laëtitia ! Pourquoi tu n’en serais pas capable ?

— Parce que j’aime la bite ! Putain ! Ça te va comme réponse ? !

La voiture s’arrêta derrière une autre. Je détachai ma ceinture et descendis en colère. Je claquai la porte et marchai d’un pas rapide pour ne pas être rattrapée. Un homme klaxonna pour qu’elle avançât. Elle sortit la tête par la fenêtre :

— Ça va ! Deux minutes ! Tête de gland !

Sans place pour se garer, elle dû s’éloigner de moi. Je continuai à avancer sans réfléchir où j’allais. J’étais en colère après Arcan, en colère après ces soirées qui exhibaient des filles dans des mise en scènes homosexuelles pour faire plaisir à des mâles hétérosexuels. J’étais en colère après moi, parce que j’étais en train de perdre l’amour de ma vie juste parce que je ne singeais pas le désir pour une autre. Et en colère parce que je le qualifiais d’amour après seulement quinze jours de fréquentation.

Je voulais que la pluie se mît à tomber, me refroidît les idées, mais il n’en fut rien. A chaque pas la rage bouillonnait. Je passai devant le kebab où il m’avait emmenée. Cela me fit bizarre de découvrir un lieu que je n’avais fréquenté qu’aveugle. Je vis derrière le comptoir l’homme rondouillard qui avait refusé un striptease. J’avais envie d’aller lui dire merci, mais je n’avais ni faim, ni envie qu’il m’associa à la poupée soumise. Je poursuivis alors que ma mère faisait sonner mon téléphone. Je me réfugiai dans un bar, m’assis à une table, et lui textai :

Moi : Rentre sans moi.

Le jeune garçon de bar élancé s’avança :

— Bonjour Mademoiselle.

— Bonjour.

— Qu’est-ce que vous désirez ?

— Vous avez de la bière blanche ?

— Hoogarden.

— Ça me va.

Il fit demi-tour, alors j’attendis qu’il me servît en regardant mon téléphone sans même ouvrir une application.

La bière une fois entre les mains, m’assurant que personne ne pourrait me regarder, je visionnai les photos téléchargées qu’Arcan m’avait envoyé. J’observai celle que je devenais durant les soirées, cette fille enchaînée mais insoumise dans son âme. Je savais très bien ce que mon façonneur attendait. J’avais vu assez de filles s’embrasser dans les films et les séries pour en saisir le potentiel érotique. Mais je n’avais rien d’une actrice, et il n’y avait que le corps de mon amant qui m’inspirait.

Le verre à demi-vide, je ne savais plus à qui demander conseil pour gérer cette situation inconfortable. Je n’avais pas envie de me confier à Léa, pas envie d’entendre son rire, pas même par SMS interposés. Ma confidente de toujours ne comprenait pas ce que je vivais en tant que poupée. J’avais besoin d’un avis éclairé, pas d’un œil extérieur. Il était donc naturel d’écrire à la seule autre poupée dont j’avais le contact :

Moi : Salut, c’est Muse. Je me suis fait virer. J’espère que toi, ça va.

Elle répondit dans la seconde :

+33 7~Geisha : Désolée, Muse. Moi c’est cool. Arcan est un con. Il a perdu la poule aux œufs d’or.

Moi : C’est lui l’artiste. Ça marchera sur n’importe qui. Je suis désolée, je ne sais pas à qui en parler.

+33 7~Geisha : Tu veux qu’on s’appelle ?

Je réfléchis. Je n’avais pas vraiment envie de parler à voix haute de ça dans le bar.

Moi : On peut se voir ? Si tu veux je te paie une bière ou autre chose.

+33 7~Geisha : Où ?

Moi : Je suis dans un PMU pas loin de chez Arcan. Le carré d’As.

+33 7~Geisha : Je ne peux pas tout de suite. Mais si tu veux dans une heure, je peux y être.

Moi : Je vais reprendre un verre. Je t’attends.

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