8 min en main
mais je dégaine en écriture automatique on se dispute il y a du monde là-haut dans ma tête
chez moi comme je respire ça s'écrit, ça s'écrit et ça crie
jamais en paix c'est mon inspire et mon expire ce coup de trait
aller très vite sans réfléchir laisser passer le temps la vie et le corps au bout des doigts gommer l'esprit sans filtre
en fuite comme le stylo pour aller où il fume autodidacte parce qu'il connaît toutes formes qu'il dessine écrit comme je respire huit minutes pour plaire à ma plume a mon âme
où les plumes conduisent les âmes vers je ne sais où et vous le savez vous ? ce mystère où péri notre enfance
ce système qui nous enfume automatique et mal au bras j'écris si vite que je ne sais pas s'il est possible pour une personne comme moi qui trace comme elle respire qui tourne en rond en ronde tellement il y en a dans sa tête des mots en phrases sans queue ni tête
j'ai mal au bras et seulement trois minutes ont passé personne ne lira jusqu'au bout ce bavardage soufflé au vent et ma tête qui travaille du chapeau
chez moi y'a pas d'arrêt
y'a pas d'arêtes de poisson, froid qui traverse le sang de la vie soumis aux aléas
huit minutes pour que les parasites se barrent et que la vie tourne en boule en boucle libre en rive souple
rive de mes amers et qui dit vague j'en ai marre j'ai mal au bras
je n'ai pas oublié comment on écrit un stylo agrippé au coeur de la chair sans philtre d'amour et sans droit quand rien ne régne où rien ne peur
comme j'aimerais ne plus jamais avoir peur des coups des coups bas
ainsi va la vie marche où crève
huit minutes enfin le bout est presque là et sans vouloir insister la tête en roue libre vraiment j'ai mal au bras, J'AI MAL AU BRAS.
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